Si le taux reste relativement modeste avec 23,50% de participation, c’est en nette progression par rapport à 2017.
Et pourtant il y a eu quelques bugs. Lors d cela présidentielle, les électeurs avaient reçu des convocations dans les mauvais bureaux de vote. La faute à un fichier non mis à jour, qui a découragé plus d’un Français de l’étranger à aller voter. Des bugs qui se sont poursuivis pour les Législatives, avec des logins et des mots de passes erronées, issus du même fichier. Une erreur rattrapée en en moins de 48h.
Et à l’ouverture des urnes électroniques, le nouvel écueil provenait de l’impossibilité d’envoi du code pour valider son vote, aux Français qui ont un compte Yahoo ou AOL. La solution, cette fois, est trouvée par Docapost. La filiale du groupe La Poste, invitant les électeurs à retenter l’aventure.
Au final, ce taux de 23,50% est augmenté de cinq points par rapport à 2017. Et si ce taux passe à 30% de votants, grâce au scrutin dans l’urne, le résultat s’approchera de certaines circonscriptions de métropole.
Concernant le résultat, les votes exprimés en ligne, sont joints à ceux collectés dans les urnes. C’est le bureau organisateur, basé à Paris, qui procèdera aux calculs. Ils devraient ainsi être connus le soir même, voire le lendemain matin. C’est à dire, une semaine avant l’ouverture du vote en France. Car les candidats doivent arpenter de bien plus vastes espaces pour faire campagne.
Le second tour, lui, débutera le vendredi 10 juin à midi, pour se terminer en ligne, le mercredi 15 juin, à midi aussi. En revanche, les urnes physiques, seront elles, accessibles dès le dimanche 19 juin dès 8h.