Coronavirus
4 nouveaux cas recensés hier, mardi, à Hong Kong dont un cas local de source inconnue.
Sincérité des tests à l’aéroport
Selon des chercheurs de l’Université polytechnique, au moins un quart des infections importées pourraient provenir d’une erreur lors des tests Covid-19 effectués à l’aéroport en raison de faux résultats ” négatifs”.
En analysant les souches virales locales, l’équipe a constaté qu’au moins 25,2% des 286 cas importés entre le 1er septembre et le 31 octobre n’ont été détectés que pendant leur quarantaine obligatoire. Cela signifie que certains voyageurs entrants pourraient avoir réussi les tests d’acide nucléique à l’aéroport malgré leur infection.
Gilman Siu Kit-hang, professeur agrégé de technologie de la santé et d’informatique et chef de l’équipe de recherche de l’Universite Polytechnique, a déclaré que les tests à l’aéroport pourraient ne pas être en mesure de détecter les patients à faible charge virale, généralement observés dans les premiers jours de l’infection.
Il a également indiqué que le taux de ces cas de fausse négativité est alarmant, craignant que les passagers entrants ne déclenchent une quatrième vague d’infections. “Je ne pense pas que la quatrième vague ait commencé, mais elle pourrait arriver“, a déclaré Gilman Siu, expliquant que les cas récents appartenaient à une nouvelle souche de virus et que, bien qu’il y ait eu une augmentation du nombre de cas importés depuis fin septembre, il n’y avait pas eu de hausse du nombre d’infections.
Gilman Siu a déclaré que les visites de la famille ou des amis aux personnes mises en quarantaine dans les hôtels, qui pourraient être une faille dans les mesures de quarantaine, auraient pu contribuer à l’apparition de cas ces dernières semaines.
Le professeur a alerté le gouvernement afin de pouvoir désigner des hôtels particuliers pour les quarantaines, dans lesquels les visites ne seraient pas autorisées.
Le discours de politique générale de Carrie Lam est fixée au 25 novembre
Le Secrétariat du Conseil législatif a été informé par les autorités que la cheffe de l’exécutif, prononcera son discours de politique générale pour l’année 2020, au LegCo le 25 novembre, avec des sessions de questions et réponses le lendemain matin. Initialement prévu en octobre, le discours avait été reporté suite au déplacement de Carrie Lam en Chine continentale pour une rencontre avec le gouvernement central.
Les médias inquiets pour leur travail d’investigation
Huit groupes de médias ont écrit une lettre ouverte à la cheffe de l’exécutif, Carrie Lam, pour lui demander une rencontre urgente afin de discuter du travail des journalistes notamment lors d’investigation. Ils ont également demandé à la police d’abandonner les accusations contre le producteur de RTHK Bao Choy, affirmant que ses poursuites allaient à l’encontre de l’intérêt public.
Pour rappel, Bao Choy a été accusé mardi dernier d’avoir fait de fausses déclarations alors qu’il effectuait une recherche de propriété de voiture dans le cadre d’un reportage sur les attaques des triades contre des manifestants, le 21 juillet 2019 à la station Yuen Long.
Les signataires ont indiqué dans cette lettre que le cas de Bao Choy a suscité de profondes inquiétudes parmi les journalistes, beaucoup craignant que “leurs efforts pour rechercher la vérité ne les conduisent à se retrouver en prison“.
Cela a rendu plus difficile «pour les journalistes de faire leur travail», indique la lettre. En conséquence, ils veulent une rencontre avec Carrie Lam sur les procédures. « Le cas de Bao Choy a déjà créé un effet dissuasif sur les médias. Les journalistes craignent d’être emprisonnés pour simplement faire leur travail.»
Le groupe a exigé que des consignes claires soient transmises à l’administration “pour permettre aux médias de demander des recherches pour des raisons d’actualité” et que les charges retenues contre Bao Choy soient abandonnées.
Le producteur de RTHK est en liberté sous caution en attendant sa prochaine comparution devant le tribunal de première instance de Fan Ling le 14 janvier.
HK Express va réduire les salaires et exiger des congés sans solde
Les pilotes et le personnel de cabine de la compagnie aérienne font face à un plan social avec de fortes réductions de salaire, des demandes de congés sans solde et également des pertes d’emploi. HK Express a déclaré qu’elle devait procéder à de profondes économies pour réduire ses pertes. Se basant sur Cathay Pacifique qui a supprimé le mois dernier plus de 5.000 emplois, la compagnie donne le choix à ses salariés entre une réduction de salaire allant de 20 à 45% ou un licenciement. Le personnel au sol est contraint à prendre 20 jours de congé sans solde au cours du premier semestre de l’année prochaine.
Cathay a repris HK Express l’année dernière au groupe HNA basé en Chine continentale, et qui était, à l’époque, aux prises avec un lourd endettement. La compagnie a dû suspendre la plupart des vols cette année et a même commencé à proposer des “vols vers nulle part” – au départ et à destination de Hong Kong – pour aider à payer ses dettes.
Hong Kong : d’autres réformes seraient programmées
Information de l’agence Reuters.
Zhang Xiaoming, directeur adjoint du bureau des affaires de Hong Kong et de Macao en Chine, a déclaré hier, que les autorités travaillaient sur des réformes liées à la constitution semi-autonome de Hong Kong, y compris son système judiciaire.
Hong Kong bénéficie, depuis la retrocession, d’un degré d’autonomie dans le cadre de l’accord «un pays, deux systèmes» garantissant des libertés indisponibles en Chine continentale et un système judiciaire indépendant.
Après les manifestations antigouvernementales et anti-chinoises l’année dernière, Pékin a introduit le 30 juin la loi sur la sécurité nationale qui, selon les critiques, vise à écraser la dissidence et selon les partisans, vise à retablir la stabilité dans la ville.
«Nous devons voir la Loi fondamentale comme quelque chose de vivant afin que nous puissions interpréter cette Loi chaque fois que nécessaire», a déclaré Zhang Xiaoming, faisant référence à la mini-constitution de Hong Kong.
Le représentant de Pékin a indiqué que le travail sur de possibles réformes était lié à «l’optimisation du serment» et à la «vérification des qualifications» des fonctionnaires, à l’éducation nationale et à la réforme judiciaire, sans aller plus loin.
Pour rappel, la loi sur la sécurité nationale oblige les fonctionnaires à prêter allégeance à Hong Kong et à la Loi fondamentale.
Zhang Xiaoming n’a pas hésité à déclaré que les personnes qui ne reconnaissent pas la «patrie» ou menacent la sécurité nationale du pays ne sont pas conformes à la loi fondamentale.
Les commentaires de Zhang interviennent après que Pékin a adopté une résolution la semaine dernière pour habiliter les autorités de Hong Kong à disqualifier les législateurs considérés comme une menace pour la sécurité nationale sans avoir à passer par les tribunaux. Décision, rappelez-vous, qui a entrainé la démission en masse des députés de l’opposition pro-démocratie en guise de protestation.
Enfin la météo avec des températures qui iront de 23 à 26°. Aujourd’hui mercredi 18 novembre nous fêtons les “ Aude ”.