Lundi, le ministère hongkongais de l’agriculture, des pêches et de la protection de l’environnement annonçait la mise en quarantaine d’un chien testé positif au Covid-19.
“Des échantillons prélevés dans les cavités nasales et orales ont été testées faiblement positifs au virus du Covid-19”. Sa propriétaire avait été testée positive la veille et placée en isolement. Il n’existe pas de preuve de transmission du virus entre humains et animaux de compagnie à ce jour. Mais des précautions sont prises. Plusieurs associations de défense des animaux dénoncent l’augmentation d’abandons suite à de fausses informations indiquant une potentielle transmission.
Mardi, nous vous parlions des images de la Nasa montrant une chute spectaculaire de la pollution en Chine
L’agence spatiale note que l’importante baisse des taux de dioxyde d’azote correspond au calendrier des mesures de restriction d’activités prises en raison du coronavirus.
“C’est la première fois que je vois une chute aussi spectaculaire sur une zone aussi grande, liée à un événement particulier”, affirme une chercheuse de la Nasa. Dans un communiqué, Fei Liu, qui travaille au service consacré à la qualité de l’air au Goddard Space Flight Center de l’agence spatiale américaine, commente des images montrant une baisse très importante de la pollution en Chine, pays touché de plein fouet par le coronavirus Covid-19.
La Nasa s’est penchée sur les niveaux de dioxyde d’azote, en les comparant sur deux périodes : du 1er au 10 janvier, et du 10 au 25 février. Il en ressort que ces taux ont considérablement chuté, notamment dans les régions de Pékin, du Hebei, de Shanghai, de Hong Kong, de Chongqing et de Chengdu.
L’agence spatiale note que la chute de ces taux en dioxyde d’azote correspond au calendrier des mesures de restriction prises dans les transports ou dans les entreprises, ainsi que la multiplication de placements en quarantaine.
Mercredi nous évoquions la chute des revenus du jeu à Macao.
Les revenus bruts des jeux de Macao ont chuté de 87,8 % par rapport à l’année dernière pour atteindre 3,1 milliards de MOP (388,58 millions de dollars US) le mois dernier, a annoncé le Gaming Inspection and Coordination Bureau (DICJ).
Le revenu brut de l’industrie du jeu a chuté de façon record depuis la création de la Région administrative spéciale de Macao (MSAR) en décembre 1999. Pour rappel, les 41 casinos de Macao ont été fermés par ordre du gouvernement du 5 au 20 février dernier en réponse à l’épidémie de COVID-19. La plupart des casinos ont rouvert le 20 février, mais l’accès à leurs locaux continue d’être soumis à une série de restrictions jusqu’à nouvel ordre. Le personnel du casino et les joueurs doivent porter des masques. Les joueurs doivent faire vérifier leur température et présenter une déclaration de santé électronique pour être autorisés à entrer dans les casinos.
Jeudi nous parlions de la crainte de la Chine d’une re-contamination via l’étranger
En Chine, alors que l’épidémie semble sous contrôle, les autorités s’inquiètent désormais du risque d’importer des cas de l’étranger : ces derniers jours, des Chinois en voyage, ou membres de la diaspora ont rapporté le virus depuis l’Italie, l’Iran, ou le Royaume-Uni. Ces nouvelles contaminations en Chine sur des individus dépistés à leur retour de l’étranger font craindre une re-contamination du pays d’où est parti fin décembre l’épidémie de coronavirus. Du coup, la Chine recommande à ses citoyens de réduire leurs voyages à l’étranger, et à sa diaspora d’éviter de se rendre en Chine.
Dans le même temps, la Chine a mis en place une série de mesures pour tenter d’empêcher que ses efforts d’endiguement ne soient réduits à néant par des contagions introduites dans le pays. Les voyageurs qui arrivent à Pékin en provenance de pays touchés par le virus, dont la Corée du Sud, l’Italie, l’Iran et le Japon, doivent se mettre en confinement pendant 14 jours.
Vendredi nous faisions état d’un sondage paru dans le South China Morning Post concernant les travailleurs hongkongais
Selon cette enquête réalisée par la société d’études de marché basée à Hong Kong CSG et la société de conseil en communication mondiale Ruder Finn et parue dans le South China Morning Post, environ un tiers des travailleurs de Hong Kong, 38%, se sentent soutenus par leurs employeurs, comparativement à près des deux tiers de ceux de Singapour. Les deux villes ont été touchées à peu près dans la même mesure par le virus, en termes de nombre de cas confirmés. De la fourniture de masques et de liquide pour se laver les mains, à la mise en place de modalités de travail flexibles, les employeurs de Hong Kong ont mis en œuvre des mesures pour protéger et soutenir le personnel pendant l’épidémie. Mais il semble que leurs efforts n’aient pas été suffisants pour satisfaire le travailleur moyen.
A Singapour, la rivale, ce sont 61% du personnel qui a déclaré se sentir soutenu. Seulement 5% des Singapouriens interrogés estimaient que les mesures mises en place par leurs employeurs pendant la crise n’étaient pas suffisantes.
A Hong Kong, la préoccupation principale reste l’impact de l’épidémie sur l’économie locale. Près de 60% des personnes interrogées pensent que le virus aura un impact « très négatif » sur l’économie de la ville, alors que seulement un quart des Singapouriens le pensent.
Les habitants des deux villes ont bon espoir que la crise se sera résorbée d’ici l’été.
La météo avec des températures qui iront de 19 à 24° et aujourd’hui nous fêtons les « Félicité »