On le sait, l’élection Législative est la plus suivie par les Français, avec celle de la Présidentielle. Le parti qui remportera la majorité des 577 députés pourra alors donner sa confiance au Premier Ministre, pour gouverner la France, au quotidien.
Ainsi, du côté d’Ensemble (ex-LREM, Horizons, Agir et le MODEM), on souhaite reconnecter les Français de l’étranger avec l’administration Depuis 3 ans, de nombreux citoyens, élus consulaires, et membres d’associations, se plaignent, sur les réseaux sociaux, de lenteur de prise en charge des dossiers, de l’absence de services téléphoniques, et même d’erreurs dans les convocations pour les élections. Une mutation du réseau consulaire est donc important selon la majorité présidentielle, alors que la pandémie et les coupes budgétaires ont porté atteinte au premier mandat d’Emmanuel Macron, vis-à-vis des expatriés. Ensemble veut donc transformer des promesses en lois, et proposer des enveloppes budgétaire pour finir la transition. Ainsi, deux nouveaux services sont en prévision : la plateforme France consulaire, actuellement en test en Europe, et qui devrait être étendue à l’ensemble de la planète. Elle sera renommée France Services Français de l’Etranger, pour joindre l’ensemble des services publics 7 jours sur 7, 24h sur 24, à l’aide d’un numéro gratuit. Emmanuel Macron a également insisté sur la dématérialisation. Notamment au travers du renouvellement des titres d’identité, des dépôts de procuration, et des certificats de vie.
Du côté de NUPES, la logique est au rétablissement de l’action publique. Ici, pas de dogme de la dématérialisation. C’est la présence physique d’agents et de Consuls honoraires qui fait le lien entre les citoyens et l’Etat, selon la Nouvelle Union Populaire Ecologiste et Sociale. Un renforcement des moyens, via la réforme fiscales programmée est donc proposée par les candidats. La France insoumise envoie également de nombreux signaux aux fonctionnaires, leur promettant un suivi régulier, avec les syndicats locaux. Enfin, pour les candidats de gauche, l’absence de liens sociaux entre les expatriés et l’administration crée un fossé important. Ils entendent donc réaliser une enquête sur les attentes des Français de l’étranger en terme de droits et de citoyenneté ; organiser des débats d’idées réguliers ; et associer plus efficacement les binationaux à la vie démocratique locales.
Ce sont donc bien deux visions qui s’opposent. Rendez-vous dans les urnes, les 12 et 19 juin prochains.