C’est en tout cas ce qu’aimerait Jean-Luc Mélenchon, brandissant le mot d’ordre de destitution face à ce qu’il appelle le « coup de force » d’Emmanuel Macron, en ne nommant pas un premier ministre issu du Nouveau Front Populaire. Une musique similaire, jouée par Marine Le Pen, qui déclarait le 18 décembre, s’attendre à une élection présidentielle anticipée. Le site lesfrançais.press a donc lancé une consultation entre le 12 et le 18 décembre, et 9 411 Français de l’étranger y ont répondu. 

En premier lieu, 61% des Français de l’étranger interrogés sont opposés à la tenue d’une élection présidentielle en 2025. 39% veulent cependant tourner la page Emmanuel Macron. Ce qui démontre une nouvelle fois la confiance accordée par les expatriés aux candidats de la majorité, lors des dernières élections législatives. 

En revanche, si élection il devait y avoir, 86% des Français de l’étranger interrogés iront voter. Et le vote à l’urne est privilégié par 65% d’entre eux, contre 26% pour le vote par correspondance et 9% par procuration. 

En revanche, les partis politiques actuels ne font plus rêver les foules. 29% des votants ne choisissent aucun de ces partis. Mais celui qui arrive deuxième, avec 26% des votes, est celui de la majorité présidentielle. Les écologistes recueillent le moins de voix potentielles, avec seulement 6% des votants. Le Rassemblement national, lui, dépasse LFI d’un point, avec 10% d’intention de vote pour le parti de Marine Le Pen. Affaire à suivre donc…