Direction l’indo-pacifique pour lui, la semaine dernière, pour renforcer le volet économique de la stratégie française. Il a ainsi été reçu en Australie, en Indonésie, et à Singapour.
Et son séjour à Sydney était particulièrement scruté, après l’affaire des sous-marins. Pour relancer les relations économiques, Olivier Becht a vanté les mérites des champions du transport urbain Kéolis, et Transdev. Mais aussi la société Neoen, qui produit plus de 2 000 MégaWatts d’électricité issus du solaire et de l’éolien. Le ministre en a également profité pour tenter de poser les jalons de la France, sur les matériaux critiques, dont le sous-sol australien regorge. Notamment le nickel, le cobalt, le lithium, afin de travailler le raffinage de ces produits. Egalement ministre délégué auprès du ministère des Affaires Etrangères, Olivier Becht s’est adressé à la communauté française. Il a apporté un message de solidarité et de « retour à la normale » d’après Covid. Il a également annoncé le potentiel voyage du Président de la République sur l’île-continent au mois de novembre.
À Singapour, le ministre a rencontré les autorités de la Cité-Etat et les principaux armateurs, pour évoquer les opportunités de diversifier les chaînes d’approvisionnement de la France, en matière de matériaux critiques. Un plan de travail du partenariat numérique et vert France-Singapour, a notamment été signé. Il soutient notamment les projets Recherche et Développement de Singapour et des entreprises françaises qui y sont installées.
Enfin, en Indonésie, Olivier Becht est allé à la conquête d’un nouveau marché. La France a ainsi proposé son expertise dans le domaine des énergies renouvelables du numérique, et du développement urbain. Il en a également profité pour participer à la réunion des ministres du commerce du G20, à Bali, du 21 au 23 septembre. Il a rappelé le positionnement de la France, sur un commerce libre, équitable, et fondé sur les règles du système multilatéral. Olivier Becht en a profité pour rappeler à la communauté française sur place, qu’elle doit investir sur le marché indonésien, 4è le plus peuplé au monde. Nos compatriotes sur place devront également faire la promotion de notre pays et de son économie, pour multiplier le nombre d’investissements indonésiens en France.