Coronavirus
8 cas hier lundi, tous importés en provenance de France, Indonesie, Pakistan, Inde, Serbie, Russie et République Tchèque. Aucun cas locaux.
Le total des cas de COVID-19 a chuté et le gouvernement de Hong Kong discute avec d’autres pays de la mise en œuvre de la fameuse «bulle du voyage».
L’industrie du tourisme espère reprendre avec la Chine continentale dès que possible.
Polémique autour de l’embauche d’un universitaire dit «communiste » ‘à HKU
Des groupes civils et des conseillers de district pro-démocratie ont exprimé hier leur opposition à la nomination par HKU d’un professeur de Chine continentale, Shen Zuojun, qui, serait membre du Parti communiste chinois.
Selon eux cette nomination au poste de vice président de la recherche porterait atteinte à l’autonomie et à la liberté académique de l’université.
Un autre professeur du continent, Gong Peng, pourrait occuper le poste de vice-président du développement académique.
L’université a refusé de commenter, affirmant seulement que certains articles de presse ne refleteraient pas totalement la réalité.
Le président du syndicat étudiant de l’université, Edy Jeh, a déclaré de son côté, que ces nominations seraient inacceptables. «Nous n’acceptons personne avec des affiliations politiques au poste de vice-président de l’université», a-t-elle déclaré.
«Nous pensons que si cela se produit, il est tout à fait possible qu’ils participent à de nombreuses décisions politiques. Cela affectera le développement ainsi que l’avenir de l’université », a poursuivi ce président de syndicat.
Reprise des tests pour les chauffeurs de taxi et de minibus
Les chauffeurs de taxi et de minibus de Hong Kong pourront dès aujourd’hui se faire tester gratuitement. Cette nouvelle série de tests se poursuivra jusqu’au 9 novembre dans 14 centres répartis dans Hong Kong.
Le secteur du tourisme demande plus d’aide au gouvernement
Des représentants du secteur du tourisme ont organisé une manifestation hier, appelant le gouvernement à offrir plus d’aide en déployant des tests antivirus obligatoires et en autorisant les voyages transfrontaliers.
Freddy Yip, président de l’Association des agents de voyages de Hong Kong, a déclaré que bien que les visites locales soient désormais autorisées, la réponse n’a pas été aussi enthousiaste qu’il l’espérait. Il a déclaré que le marché des circuits locaux n’était pas assez grand pour aider le tourisme en général.
Il a exhorté les autorités à mettre en place des tests obligatoires afin que les voyageurs puissent être autorisés à se déplacer et à traverser la frontière.
D’autres représentants, lors de la manifestation, ont appelé le gouvernement à mettre en œuvre un système de code de la santé qui permettrait aux Hongkongais de se rendre dans le Guangdong et à Macao sans quarantaine.
Wong Ka-ngai, qui préside l’Union générale des guides touristiques de Hong Kong, a ajouté que les guides touristiques locaux ne pouvaient pas s’en sortir uniquement avec des visites locales. Il a déclaré que les visiteurs du continent représentaient généralement 80% du total des touristes entrants et a réitéré l’appel aux autorités pour la mise en œuvre de ce fameux code de santé.
L’Association du tourisme de Hong Kong a déclaré de son côté, qu’elle craignait que de nombreuses agences de voyages ne puissent survivre après la fin de l’aide gouvernemantale pour les salaires.
Son porte-parole, Timothy Chui, a averti que les secteurs du tourisme et du commerce de détail de la ville subiraient un nouveau coup si les voyages transfrontaliers ne pouvaient pas reprendre.
Hong Kong doit sanctionner la contrebande d’animaux sauvages
Des chercheurs pointent du doigt les lacunes dans la lutte du trafic d’animaux à Hong Kong. Hong Kong est une plaque tournante du commerce international des espèces animales menacées telles que les éléphants, les rhinocéros ou les pangolins, qui sont destinées aux consommateurs chinois. Les autorités de Hong Kong doivent durcir leur législation en matière de lutte contre le trafic très lucratif d’animaux sauvages, ont déclaré des chercheurs de HKU. Hong Kong, plaque tournante du commerce international des espèces animales menacées, en raison de son port, un des plus importants au monde, et de ses multiples liaisons en termes de transport.
Des saisies record ont été effectuées ces dernières années, mais elles ne représentent pas la réalité et marquent surtout une absence de progrès en la matière, pointent des chercheurs de HKU. «Aucun trafiquant d’espèces sauvages n’a jamais été poursuivi pour des infractions liées au blanchiment d’argent et aucune organisation criminelle n’a été inculpée pour contrebande d’espèces sauvages», soulignent-ils.
Les principales lacunes de Hong Kong en matière de lutte contre ce commerce, qui représente des millions de dollars, ont été pointées dans une étude menée par Amanda Whitfort, professeur à la faculté de droit de l’université, et Fiona Woodhouse, de la société pour la prévention de la cruauté envers les animaux.
Selon l’étude de ces chercheuses, le problème le plus flagrant est que la contrebande d’espèces sauvages n’est pas classée dans la catégorie des crimes graves comme le trafic de drogue ou d’êtres humains.
Raison pour laquelle, les amendes infligées aux contrebandiers d’animaux sauvages ne sont pas très élevées et se montrent donc peu dissuasives. Amanda Whitfort et Fiona Woodhouse estiment que si ce type de trafic était réprimé par la législation contre le crime organisé, cela permettrait de mieux enquêter.
Ces sept dernières années, les douanes de Hong Kong ont saisi pour plus de 767 millions de dollars hongkongais (83,63 M€) d’espèces sauvages faisant l’objet de ce type de trafic, dont 22 tonnes d’ivoire, 70 tonnes de pangolin et 66 tonnes d’autres espèces menacées, selon ce rapport.
Bien que les saisies aient augmenté, le nombre de poursuites judiciaires demeure bas. Par rapport à nombre de juridictions étrangères, les peines prononcées à Hong Kong ont été «clémentes, les emprisonnements rares et la plupart des contrevenants condamnés à des amendes inférieures à 10% de la valeur de la contrebande passée en fraude».
En mai 2018, la peine maximum pour trafic d’espèces en danger a été portée à dix ans d’emprisonnement et à 10 millions HKD (1,09 M€) d’amende. Ce qui, selon des détracteurs, est une peine inférieure à ce qui se pratique au niveau international.
Actualité de la communauté :
CHORUS organise une journée portes ouvertes le mardi 3 novembre pour vous faire découvrir ses ateliers théâtre.
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Alors rendez-vous de 20h à 22h à Black Box Faust, à Sheung Wan pour découvrir les ateliers et l’équipe.
L’entrée à la soirée portes ouvertes est libre.
Nous vous demandons cependant de signifier votre participation par WhatsApp : +852 6718-2585
Enfin la météo avec un temps très ensoleillé et des températures qui iront de 23 à 28°. Aujourd’hui mardi 27 octobre nous fêtons les sainte «Emeline».