Coronavirus

329 cas officiellement signalés hier mardi dont 25 cas importés, à Hong Kong

 

Pas d’assouplissement sur la quarantaine

Bien qu’elle ait déclaré comprendre qu’Hong Kong devait assouplir les règles de quarantaine pour attirer les voyageurs, la cheffe de l’exécutif a souligné hier mardi que la ville continue ses mesures visant à empêcher l’importation de cas et à équilibrer la prévention des épidémies, l’économie et l’opinion publique.

Elle a déclaré qu’étant donné que les cas importés représentent actuellement 10 à 20 % des cas confirmés par jour et que de nouvelles variantes du virus ont été détectées à l’étranger, la quarantaine de sept jours à l’arrivée restera inchangée jusqu’au 30 juin, date de la fin de son mandat.

Elle a également déclaré que le gouvernement avait fait beaucoup d’efforts pour éviter que les citoyens soient affectés par l’interdiction de vol et avait raccourci la période de quarantaine. L’aéroport pouvait jusqu’à présent accueillir 2 000 à 3 000 passagers par jour.

“Ma position à l’heure actuelle est que nous n’introduirons probablement pas la troisième et dernière étape de l’assouplissement de la distanciation sociale avant la fin du mois de juin”, a déclaré Carrie Lam.

Elle a souligné que la phase finale consiste en fait uniquement à supprimer les restrictions restantes sur l’exploitation de certains locaux, ou encore le nombre maximum de personnes dans des banquet, l’autorisation de la danse et des spectacles en direct.

 

Carrie Lam vante Singapour

La cheffe de l’exécutif a rencontré deux ministres singapouriens hier, déclarant que Hong Kong souhaitait adhérer au Partenariat économique global régional.

Carrie Lam a rencontré le ministre principal et coordinateur de la sécurité nationale de Singapour, Teo Chee Hean, et le ministre des affaires étrangères de Singapour, Vivian Balakrishnan. Le secrétaire au commerce et au développement économique, Edward Yau, était également présent.

Se félicitant de leur visite à Hong Kong, Carrie Lam a déclaré que Singapour était la destination de son premier voyage officiel à l’étranger après son entrée en fonction il y a cinq ans, ce qui témoigne de la solidité des relations entre Hong Kong et Singapour. Elle était heureuse de recevoir les deux ministres alors que son mandat de cinq ans à la tête de la RAS touche à sa fin.

“Hong Kong et Singapour entretiennent depuis longtemps des liens bilatéraux solides, qui ont été encore renforcés par l’accord de libre-échange (ALE) et l’accord d’investissement entre Hong Kong et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), qui sont entrés pleinement en vigueur au début de 2021. Je suis reconnaissant au gouvernement de Singapour pour son soutien à la conclusion de ces accords importants. Hong Kong aspirant à rejoindre et à contribuer au Partenariat économique global régional (RCEP), je compte sur le soutien continu de Singapour”, a déclaré M. Lam.

Le RCEP est un accord de libre-échange entre les dix États membres de l’ANASE, à savoir le Brunei, le Cambodge, l’Indonésie, le Laos, la Malaisie, le Myanmar, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Viêt Nam, et ses cinq partenaires de libre-échange, à savoir l’Australie, la Chine, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la République de Corée.

 

Vinexpo à Singapour

Vinexposium change le lieu de son événement phare en Asie-Pacifique et a choisi la cité-État de Singapour pour accueillir Vinexpo Asia du 23 au 25 mai 2023.

Le groupe entend ainsi capitaliser sur les atouts de Vinexpo Hong Kong, qui s’est tenu à Hong Kong pendant 20 ans jusqu’en 2018.

Avec un nouveau nom faisant écho à sa portée plus large, Vinexpo Asia revient dans la région pour maximiser son influence.

L’événement se tiendra au cœur de l’emblématique Marina Bay Sands.

Vinexpo Asia entend jouer un rôle influent sur la scène internationale à partir de 2023, avec la participation de 1.000 à 1.200 exposants venus du monde entier.

(Photo : ©Hervé Lefebvre)

 

Taïwan dénonce une nouvelle intrusion d’avions chasseurs chinois dans son espace aérien

Information de RFI

Selon Taïwan, la Chine a procédé, lundi, à sa deuxième plus grande incursion de l’année dans la zone aérienne de défense de l’île, avec l’entrée de 30 avions dans cette zone, dont 20 chasseurs. 

Le ministre taïwanais de la Défense a annoncé lundi soir qu’il avait fait décoller ses propres avions et déployer des systèmes de missiles de défense aérienne pour surveiller l’activité chinoise.

Selon Taipei, ces incursions sont les plus importantes depuis le 23 janvier, quand 39 avions avaient pénétré dans la zone d’identification de défense aérienne (“Adiz”, selon son acronyme en anglais) de l’île.

Pékin a entamé ces dernières années des campagnes d’incursions dans la zone de défense de Taïwan qui vit sous la menace constante d’une invasion de la Chine. L’an dernier, Taïwan a enregistré un record de 969 incursions aériennes militaires chinoises, selon la base de données de l’AFP, soit plus du double des 380 incursions de 2020.

(…)

Les Etats-Unis ont accusé Pékin la semaine dernière de faire monter les tensions à propos de Taïwan, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken mentionnant explicitement les incursions aériennes, exemple selon lui d’une « rhétorique et d’une activité de plus en plus provocantes ».

Quelques jours plus tôt, le président américain Joe Biden, en visite au Japon, avait assuré que Washington était prêt à défendre militairement Taïwan en cas d’attaque de la Chine : « Nous étions d’accord avec la politique d’une seule Chine, nous l’avons signée (…), mais l’idée que (Taïwan) puisse être prise par la force n’est tout simplement pas appropriée », a mis en garde Joe Biden à Tokyo le 23 mai dernier. Mais la Maison Blanche a ensuite insisté sur le fait que sa politique d’ « ambiguïté stratégique » sur la possibilité ou non d’une intervention n’avait pas changé.

 

Enfin la météo avec des températures qui iront de 27 à 32°. Aujourd’hui mercredi 1er juin, nous fêtons les « Justin » et « Ronan ».