Pour la première fois, elle a été ouverte aux conseillers des Français de l’étranger, puisque l’AFE s’était associée à l’Association des élus de France, cette année. L’exercice avait lieu au Sénat, en présentiel, ou en visioconférence. Et malgré une connexion parfois compliquée, les élus semblent avoir apprécié ce temps d’échange et ludique.
Le but était surtout de défendre la Francophonie. « Défendre sa langue reste un impératif », selon David Franck, élu pour les Français d’Ukraine. La plupart de nos élus français de l’étranger inscrits ont tous reçu une mention plus qu’honorable, allant de deux à quatre fautes, alors même que les mots « Hippo-poto-monstroses-quippe-daliophobie », « Arachi-butyro-phobie » et « Tyro-sémio-philie » ont été glissés par les organisateurs pour complexifier un peu plus le texte de Léopold Sédar Senghor « la francophonie comme culture » choisi pour la dictée.
Ainsi, l’élue des Français à New-York – Annie Michel – a « appréhendé ses peurs sur l’orthographe ». Elle qui enseigne pourtant la langue française, aux Etats-Unis. Agnès Firmin-Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, marraine de l’édition 2023, prend aussi le même chemin, celui de la conscience d’un groupe uni autour d’une même langue, citant notamment Albert Camus qui écrivait : « Ma patrie, c’est la langue française ». Retrouvez les interviews de 5 élus qui ont participé à cette grande dictée, sur lesfrancais.press