La troisième décade de janvier est pour moi une période chargée d’anniversaires en tout genre. Celui de mon père, celui de mon frère aîné, celui de la décollation de Louis XVI, ou encore celui de la mort de Lénine. Et bien d’autres parmi lesquels je retiens celui de l’anniversaire du traité de l’Élysée qui, depuis 2003 est déclaré présentation de la Journée franco-allemande. (C’est si proche de la présentation de Jésus au Temple qui a lieu dans l’agenda catholique dix jours plus tard, le 2 février.)
22 janvier, c’est aussi l’anniversaire de mon ordination diaconale qui a eu lieu le jour de la fête de saint Vincent Pallotti, fondateur de la congrégation à laquelle j’appartiens depuis 1980. La fête d’un saint est traditionnellement fixée le jour de la mort du chrétien que la canonisation donne en exemple. Ce qui lui est arrivé le 22 janvier 1850 à Rome, à la suite d’une maladie due à ses longues heures passées dans le confessionnal des églises mal, très mal, pour ainsi dire pas du tout, chauffées. 1850, la date est plus facile à retenir que celle du raccourcissement du monarque en 1793 ou celui de l’anti-monarque et donc son plus ou moins proche, ou lointain, c’est selon, successeur, anéanti par une maladie à 53 ans, le 21 janvier 1924. Mais c’est la commémoration des anniversaires liés à mon identité pallottine qui retient mon attention.
Ce qui m’a convaincu de faire un podcast sur l’identité pallottine, parce que chrétienne et donc la mienne, ce sont des extraits d’une homélie trouvée sur le site d’informations religieuses en Pologne. Il s’agit de l’homélie du nouvel archevêque de Varsovie, Mgr Galbas qui est un confrère. Je ne le connais pas personnellement ; je suis son parcours depuis plusieurs années, d’abord par les ouï-dire des autres pallottins, puis par les informations trouvées sur Internet. Son style original, son franc parler, direct sans être frontal dans les échanges, ses gestes symboliques à caractère prophétique, comme souvent dans l’Église actuelle, sont une réponse au besoin de nouvelles manières d’évangéliser. Être témoin ! Heureux, tant qu’à faire, véridique toujours !
Lors de l’homélie de la messe d’installation dans l’archi cathédrale de Varsovie, là où gît un de ses illustres prédécesseurs, le Cardinal Primat Stefan Wyszynski, Mgr Galbas dit ceci :
« Il n’y a pas de ténèbres qui ne puissent pas être percées. Je le sais non pas parce que je l’ai lu dans les manuels d’ascèse chrétienne. Je le sais, parce que je l’ai expérimenté. Je sais ce que sont des nuits sombres, ce qu’est le sentiment de l’absence de Dieu, je sais ce qu’est la sécheresse de la prière, le manque de goût après la communion eucharistique. Je sais ce que cela signifie lorsque tu attends le coup de fil de la part de quelqu’un avec qui tu aurais aimé parler, mais le téléphone est silencieux. Je sais ce qu’est être réveillé à trois heures trente de la nuit. Parfois plusieurs nuits de suite. Je sais ce qu’est l’attente des fruits, lorsque les fruits manquent. Je sais ce qu’est le sentiment de l’absurde de la vie. Je sais ce qu’est la solitude au milieu d’une foule ». (trad R.K.)
Cet aveu vaut de l’or. Ce n’est pas à cause de son originalité.
Tout le monde peut se reconnaître dans ces paroles. C’est presque banal, car cela concerne tout le monde. Ce n’est pas non plus parce que personne ne l’a jamais dit. Au contraire : maintes fois et bien mieux, de façon plus complète encore. Ainsi, la littérature et le cinéma qui évoluent ensemble depuis presque un siècle déjà, se penchent sur le côté sombre de l’être humain et auscultent les pathologies comportementales.
Ces pathologies sont considérées comme de la matière noire de l’être humain, qui ainsi atteint, n’accède pas, par lui-même au besoin de la percer. Les autres s’en chargent. L’être humain ainsi atteint reste dans sa matière noire. Comme dans une bulle. Il n’y reste rien que pour lui. Même si l’authenticité de sa démarche n’est pas forcément toute la vérité. Sauf que la sienne, elle, justifie, de façon logique, la trajectoire de sa vie.
Mais notre prédicateur veut aller jusqu’au bout de sa pensée et cherche à mettre de la lumière, là où l’espérance chrétienne, seule, peut en trouver. Ce serait alors inaccessible pour les autres : désolé ! C’est assez difficilement concevable, tellement l’espérance chrétienne est intriquée dans l’espoir humain. Déjà bien dormir, c’est espérer pouvoir porter comme il le faut la flamme d’espérance, la vertu qui réchauffe et éclaire. Tout le monde veut la lumière !
Son aveu vaut de l’or pour une autre raison.
C’est un résumé du parcours de tout croyant qui rejoint celui de tous les humains. Car la nature humaine nous prédispose à de telles expériences. Dont on fait ce que l’on peut. Or, la foi chrétienne empêche de fermer les yeux sur ce que l’on ne peut pas. Regarder impuissant, c’est encore plus cruel que de baisser le regard. Regarder lucidement, c’est se résoudre à accepter l’incapacité de percevoir de façon certaine ce qui se donne à voir, seulement confusément, et pourtant de façon extrêmement concrète, au point de ne pas pouvoir y échapper.
Être à contre-courant, comme le saumon, ce n’est pas toujours nager dans le bonheur des eaux cristallines.
Le chrétien, comme tout humain, peut aussi fermer ses yeux et son cœur à la loi de l’amour et donc de la vie (la vie sans amour, c’est quoi au juste ???). Il peut aussi empêcher la manifestation de l’amour qui, sous la forme d’expérience mystique, ferait son travail dans le cœur et au profit de l’âme. Mais le chrétien peut aussi intégrer cette expérience comme une donne qui l’accompagne au quotidien, en plein ou en creux, car les moments de sécheresse de la prière sont plus nombreux que l’on le pense. Cette insistance est comme la persistance à ne pas céder devant le nombre incalculable d’essais infructueux, pour finalement s’envoler à l’aide d’un support qui flotte et se meut dans l’air. Sinon, qui prendrait l’avion aujourd’hui pour voyager plus vite ?
D’ailleurs, avoir le mal de l’air n’empêche pas d’être hanté par Dieu et ses affaires.
Hanté par notre incapacité à y répondre, comme nous le désirerions dans le meilleur des mondes, qui de toute évidence n’est pas le nôtre. Cela n’empêche pas de se contenter de peu, moins que rien, pour se sentir embarqué. Se contenter de si peu, que presque rien suffit à justifier notre présence dans une telle embarcation en tant que croyant. Entre le désir de la perfection et l’acceptation de se contenter de si peu, la vie du croyant ainsi embarqué se trouve dans un paradoxe. En d’autres termes, c’est une équation impossible à résoudre, comme celle entre l’infiniment petit et l’infiniment grand. À moins de voir dans les deux la même matrice qui se décline sous des formes et dans des proportions très différentes les unes par rapport aux autres. Et donc mettre la même confiance dans l’aspiration de l’infini que dans le fini, le premier étant teinté d’une perfection et le second d’une imperfection. Mais où tout concourt au bien.
La vie spirituelle intégrée dans la vie humaine ordinaire demande de regarder par une petite fente pour observer la lisière entre le visible et l’invisible, entre le saisissable et l’insaisissable. Être constamment dans cette posture peut représenter des inconvénients, et non des moindres. Le premier est de négliger le corps qui n’est pas toujours docile face à de telles exigences. C’est aussi un risque pour l’intégration sociale : « Quel est votre métier ? Prêtre catholique ! Ah bizarre ! » On le pense sans le dire. Si, dans le vécu d’une identité chrétienne ainsi marquée, l’on appuie trop sur le côté social, on risque de perdre son âme. Si on appuie trop sur la défense du droit à l’exception, -tout autant par méfiance que par souci de se faire remarquer pour des raisons bien louables, car missionnaires-, dont les gens ordinaires, pense-t-on, ne pourront pas s’en passer au risque d’être perdus, on risque alors de ne plus garder pieds sur terre.
Les passages par les zones inhospitalières de l’existence humaine qui enseignent comment, en se vouant aux autres, on est voué à Dieu, n’ont rien d’un safari qui procurerait des excitations sans courir risque ou danger. Ici nous sommes dans une exigence à laquelle l’on ne peut pas se dérober. L’authenticité et la vérité de la vie ainsi chrétiennement engagée, en dépendent.
Et que dire de tous ceux qui s’y sont engouffrés, certes par la motion de l’Esprit Saint (on suppose, ou on en est persuadé), mais pour une durée de vie déterminée par le nombre d’années au compteur, avec ses hauts et ses bas, tout le long, d’un bout à l’autre. Toute vocation particulière dans le domaine religieux, et spécialement celle qui requiert une exclusivité dans la dédicace de la vie (à Dieu et ses affaires) en est marquée. A jamais.
Le philosophe français, Henri Bergson (1859-1941), en scientifique bien rationnel qui s’éclairait par les raisonnements philosophiques, a été attiré par la mystique chrétienne en la qualifiant de la plus aboutie, car expérimentant une totale dissolution de soi dans le divin. Au point que cela l’atteignit en lui-même. Lui, de tradition juive, chavira dans ses fondations identitaires, sans pour autant franchir le pas vers le baptême catholique, par fidélité à la foi de ses pères. Toute expérience mystique ouvre des vannes sur des réalités nouvelles, elle les ouvre de façon irrémédiable. On peut diminuer, voire circonscrire sa “radioactivité”, sans pouvoir s’en débarrasser.
C’est sans doute pour cela que l’on a enfermé les êtres spirituels dédiés aux affaires spirituelles dans des monastères spécialement conçus pour eux. Sans doute à tort, mais, avec leur consentement, par nécessité de se mettre à l’écart du monde. C’était surtout pour le bien des autres, ceux qui n’ont pas ce genre de “déconvenues” à vivre, tellement bien enracinés dans les affaires du jour qui les préoccupent suffisamment pour ne pas avoir même la moindre idée de ce que peut être se spécialiser dans le spirituel. J’ai ressenti cela au mont Athos, une république autonome faisant partie intégrante de la Grèce, jouissant d’un statut spécial où ne vivent que des hommes voués à Dieu. La séparation nette, tout le monde en rêve, ceux du dedans, comme ceux du dehors. Les uns pour travailler, les autres pour guerroyer et d’autres encore pour prier.
Vous êtes priés de faire très attention à ne pas trop faire monter la tête de ces pauvres enfants par vos histoires, ils sont tellement vulnérables. Leur faire croire que Jésus les aime plus que nous, leurs parents, est une outrance qui mérite correction. Sévère, s’il le faut. Encore davantage lorsqu’ils se mettent à avoir des sensations d’ordre difficilement qualifiables du point de vue de la raison, que dans certaines religions on appelle mystiques. C’est un signe suffisant pour interdire tout contact avec une source de confusion inacceptable. C’est en vertu d’une telle bonne rationalité, qu’un garçon de 12 ans s’est suicidé car interdit d’aller au caté pour se faire baptiser. Cela s’est passé il y a presque 20 ans. La prière pour lui et ses parents ne suffit pas à en effacer la mémoire chargée d’émotions. Mais la prière par son pouvoir, et le temps aussi, permettent à la mémoire de s’apaiser.
Mgr Galbas, épaulé par un autre confrère, président de la conférence des évêques de Pologne, prend sur lui la charge de la capitale (rive gauche de la Vistule) dans une période de changement d’orientation politique radicale (sauf vis-à-vis de la guerre en Ukraine). Après la période de réaffirmation de la présence bienveillante pour le pays de la religion catholique, une direction totalement opposée est prise par l’opposition qui devient majoritaire. Il y a de quoi imaginer quelques nuits blanches pour l’ordinaire du diocèse. Depuis le changement d’orientation idéologique de la gouvernance de la Pologne, plusieurs affaires concernant l’Eglise catholique secouent le pays.
Le dernier exemple en date est une pétition pour interdire les confessions individuelles des enfants et des jeunes de moins 18 ans, qui circule dans le pays afin de saisir le parlement qui voterait sans doute en sa faveur. Il faut encore qu’une commission parlementaire statue sur le bien-fondé d’une telle question à étudier au Parlement. Ce qui n’est pas encore certain.
J’ai le sentiment que, si elle devenait effective, certains, même dans l’Eglise, se réjouiront d’une telle décision. La confession individuelle est bien en panne dans le monde, en Pologne, chez les nouvelles générations et dans certains milieux aussi. Telle une patate chaude que se renvoient ceux qui sont chargés de veiller sur la règle ecclésiastique et ceux chargés de son application, la confession est en mal de considération spirituelle appropriée. Pourtant, ceux qui la vivent pleinement revendiquent à quel point elle est indispensable et facteur d’une vie bonne. Si une telle réjouissance est concevable, c’est à supposer que Dieu ait de l’humour, et que son envoyé direct, l’Esprit Saint en ait au carré. C’est comme espérer l’élection de Trump pour arrêter la guerre en Ukraine et ainsi résoudre tous les problèmes du monde au bénéfice des tiers. Beaucoup seront contents. Et puis ?
La seconde affaire en cours dans le paysage de la Pologne catholique est le communiqué de la KEP (conférence des évêques de Pologne), lu le 1er janvier dans toutes les paroisses de Pologne. Cela concerne l’enseignement religieux dans les écoles publiques. Le communiqué est encore moins optimiste. En septembre dernier, le nouveau gouvernement a décidé unilatéralement de ne pas intégrer les notes sur la religion dans le carnet de notes général. Alors que c’était l’usage à la suite du concordat et de la loi qui en découle sur la présence des cours de religion (catholique ou autre) et de l’enseignement de l’éthique, pour ceux sans religion (bien minoritaires) dans le programme scolaire. La table rase, d’une origine bien identifiable, menace la société catholique, et pas seulement.
D’autres réformes étant annoncées, les représentants des religions (catholique et d’autres) ont cherché à entrer en contact avec le MEN (ministère de l’Éducation Nationale). L’objectif étant de discuter, en vertu de la loi (art 12, 2), afin de trouver un compromis acceptable pour les protagonistes. Rien n’y a fait, ni la proposition de réduire de deux à une heure par semaine le cours de religion, tout en respectant le droit du travail des enseignants des religions, ni de rendre obligatoire le cours d’éthique pour ceux qui ne désirent pas de catéchisme. Rien n’a été accepté. Ces décisions étant unilatérales, elles n’ont pas de valeur légale. Mais les légalistes n’en ont que faire et se tiennent loin d’une interprétation qui les dérange. Est légal ce qui est déclaré légal, la loi positive, même si elle repose sur un vide, ce fameux non-droit, a le dernier mot. Toujours pour un temps.
C’est dans ce contexte que le président de la KEP, Mgr Wojda, un autre confrère pallottin, travaille. C’est dans ce contexte que Mgr Galbas prend la responsabilité du diocèse de la majeure partie de la capitale (l’autre étant située sur la rive droite de la Vistule, où pendant plusieurs année était comme évêque ordinaire un autre pallottin Mgr Hoser, avec qui j’ai eu le privilège de travailler en France).
La seconde citation de l’homélie d’introduction de Mgr Galbas à Varsovie, porte sur la dimension purement pastorale, qui explicite la précédente, laquelle insistait surtout sur la nature humaine aux prises avec la foi.
“Je ne suis ni politicien, ni businessman, ni joueur. Je ne suis pas non plus un magicien, ni thaumaturge, ni génie. Si ce sont vos espoirs, vous serez déçus. Je veux être avant tout un pasteur. Pas seulement pour les croyants, mais aussi pour ceux des périphéries de l’Eglise, ou pour tout simplement les non croyants. Je désire que se sentent accueillis par l’évêque de Varsovie aussi ceux qui ne sont pas croyants, ceux qui se méfient de la religion et ceux qui croient différemment. Mais aussi ceux qui quittent l’Eglise, comme les disciples d’Emmaüs. Des gens déçus par l’Eglise, ceux qui dans l’Eglise et avec l’Eglise ne se voient pas construire leur avenir, malmenés, exclus, ceux qui espéraient et n’ont pas été satisfaits. Des gens qui quittent l’Église pour chercher Dieu ailleurs, parce que comme ils disent dans l’Eglise il n’y en a plus.” (trad. RK)
Cette approche du nouvel évêque de Varsovie pourrait sembler aussi banale que la précédente sur son témoignage, tellement nous sommes habitués au Pape François qui incite à déployer un langage inclusif pour aller aux périphéries. Mais ici, apparaît avant tout la marque du charisme propre à la congrégation des pallottins. Le fondateur Vincent Pallotti, dans la première moitié du XIXe siècle, avait cette idée en tête, dès la création de la congrégation. Que tous soient apôtres, et qu’il faut chercher le plus largement possible pour embaucher en vue de la mission chrétienne. Tout en cherchant à s’occuper de ceux dont personne ne s’occupe et faire ce que les autres ne font pas.
Certes, au XIXe siècle, l’objectif premier n’était pas juste de rencontrer les gens pour être à leur écoute et dans l’accompagnement. Pour l’époque, le plus important était de se soucier des autres d’abord, peu importe comment à leur tour, ceux-ci allaient s’intégrer dans la mission. Ce qui comptait avant tout pour Vincent, c’était l’action. Et pour agir aujourd’hui comme hier, il faut être auprès d’eux, avec eux. Cela suppose d’avoir les moyens et l’organisation. Vincent Pallotti s’est démené sur tous les fronts, dans la rue, en prison, à l’hôpital, au séminaire, au confessionnal (y compris pour le Pape), avec les pauvres, avec les riches, auprès des émigrés, des pestiférés, des orphelins etc.
“Faites tout ce que les autres ne font pas”, était son mot d’ordre. Même si cela peut paraître un peu outrancier, comme si cela mettait en cause ceux qui sont surtout chargés d’agir dans le cadre des structures déjà bien établies, cela me convient. A chacun son travail, un missionnaire pallottin ne peut pas faire l’économie d’un tel défi. Voir dans les angles morts de nos regards, ceux de la société, répondre aux besoins urgents, planifier et organiser… avant tout accompagner. Chercher la concorde et la paix…
C’est en vertu de cet appel qu’un des pallottins était chapelain de la garnison de Westerplatte en 1939, au début de la seconde guerre mondiale, et que d’autres sont actuellement en Ukraine (Kiev ou ailleurs) pour rester auprès de ceux qui en ont besoin. Et moi, bien au chaud (tout relatif, surtout l’hiver) à Hong Kong en train d’observer, méditer et parfois dire ce que je vois et comprends. Mais dire sans faire n’est pas plausible, ni convaincant. Que ce que vous faites reste dans le secret du Père, dit Jésus, et il vous le revaudra.
Pour terminer je me permets de partager avec vous les vœux reçus de Rome :
Chers confrères,
L’année 2025 est célébrée dans l’Église Catholique comme une année jubilaire. Elle commémore le 2025ème anniversaire de la naissance de Jésus de Nazareth. Pour nous, chrétiens, Jésus Christ reste la référence clé, le fondement de notre vie, la lumière qui éclaire notre chemin et la source d’une espérance indestructible. C’est pourquoi, avec sa naissance, nous commémorons le début d’une ère nouvelle, qui ouvre une perspective de salut pour tout être humain.
Chaque année, notre Fondateur, Saint Vincent Pallotti, vivait avec joie l’enthousiasme de cette vérité lorsqu’il célébrait l’octave de l’Épiphanie avec des milliers de personnes à Rome. Il a partagé cet enthousiasme avec d’autres. Dans une de ses lettres au Secrétaire de la Nonciature de Vienne, le Père Felice Randanini, datée du 31 mai 1845, Pallotti écrivait : « Tant que vous vivrez, il y a de l’espoir : vous êtes encore en mesure de tout obtenir ; et j’espère que vous obtiendrez tout, et plus que ce que vous désirez. Priez, priez avec confiance ».
Au début d’une nouvelle année jubilaire, prions avec confiance pour que la foi, l’espérance et l’amour s’éveillent dans le cœur des hommes.
Puisse la célébration commune de l’année jubilaire raviver la foi en Dieu révélé par le Christ, renforcer l’espérance, exprimée dans l’attente de la vie éternelle, et enflammer l’amour, dans le service actif aux autres.
Nous vous assurons de nos prières à vos intentions en cette période de Noël à l’autel de Saint Vincent Pallotti à Rome.
Au nom de l’ensemble du Gouvernement Général
P. Zenon Hanas, SAC
Recteur Général
Joyeux Noël et bonne année sainte 2025!
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