Olivier Cadic est un sénateur-entrepreneur comme il aime à se définir. En effet, son parcours est atypique dans le milieu politique. Olivier Cadic a eu une carrière de créateur d’entreprises avant de s’engager en politique.
L’entreprise dans la peau
Après avoir été opérateur de saisie en DAO (Dessin assisté par ordinateur), il fonde en 1982 son entreprise en France qu’il conduit pendant 7 ans. En parallèle, le sens de la chose publique commençait à prendre racine dans l’esprit du futur sénateur. Il commença par un engagement non politique mais associatif au sein d’Amnesty International France dont il deviendra membre de la Commission des finances pour sa section.
En 1993, ses succès professionnels lui valent d’être élu au comité directeur du GFIE, Groupe- ment des fournisseurs de l’industrie électronique. L’année suivante, plébiscité par ses pairs, il en devient le vice-président.
Une conviction européenne
Européen convaincu, il part s’installer en Angleterre où il fonde une association « La France libre… d’entreprendre ». Succès immédiat auprès de la communauté française de Grande Bretagne qu’il le conduise naturellement, en 2006, sur les bancs de l’Assemblée des Français de l’étranger, après avoir conduit la liste UFE au Royaume-Uni.
A l’automne 2012, il rejoint l’Alliance Centriste présidée par Jean Arthuis et participe, en tant que membre fondateur, à la création de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) présidée par Jean-Louis Borloo. Il se présente pour ce parti aux élections sénatoriales où il est élu.
Une nouvelle candidature
Aujourd’hui, nous l’interviewons car Olivier Cadic se présente aux élections sénatoriales de septembre 2021. L’occasion pour nous de faire le bilan de son action, de découvrir sa liste et d’imaginer avec lui ce que serait son second mandat en pleine pandémie.
Une situation inédite
On commence le podcast par la crise sanitaire, Olivier Cadic revient sur les lois que le Sénat a proposées. Plus qu’une force de proposition, pour lui le Sénat est un outil de contrôle de la politique gouvernementale. Il prend comme exemple le fonds d’urgence pour les expatriés pour lequel il s’est mobilisé pour faciliter l’accès à cette aide.
Si il ne condamne pas le gouvernement, il fait la liste des écueils qui ont été rencontrés par nos compatriotes, et réaffirme l’utilité des élus des expatriés qui permettent un retour direct et franc des mesures mises en place par les ministres d’Emmanuel Macron.
Une indépendance indispensable
Car la particularité du profil d’Olivier Cadic c’est son indépendance qui lui a permis de réunir au delà de son parti. C’est cette indépendance qui l’a conduit à soutenir certains élus, ceux qui s’étaient engagés auprès de leur communauté. Et cela c’est vu dans les urnes, ces listes ont obtenu de bons résultats, lui garantissant une base pour ces élections.