Le ministre du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger était aux États-Unis du 10 au 15 décembre pour consolider le lien avec les entreprises américaines susceptibles d’investir en France.
Plusieurs étapes l’ont emmené de Boston à Houston, en passant par Washington, Austin et New-York, pour renforcer les liens commerciaux entre la France et les États-Unis. De passage au Lycée français de New-York, mercredi, Olivier Becht a vanté la circulation des hommes et leurs cerveaux, autant que les produits. Mais aussi le multilatéralisme. Notamment sur l’acier et l’aluminium en vue de la prochaine Organisation Mondiale du Commerce, prévu en février 2024. L’objectif d’Olivier Becht était aussi de convaincre des patrons américains de venir à Versailles, en mai prochain, pour le sommet Chose France. Ainsi, après avoir parlementé avec Don Graves et Katherine Tai, respectivement secrétaire adjoint au Commerce des Etats-Unis et représentante du pays au Commerce extérieur, M. Becht est allé tendre la main aux entrepreneurs de la tech à Austin, avec une délégation française souhaitant obtenir des marchés. Le passage d’Olivier Becht à New York coïncidait également avec la réunion des conseillers du commerce extérieur, à laquelle celui-ci a participé.
L’occasion aussi, pour les conseillers des Français de l’étranger, de faire remonter les doléances des expatriés. Notamment l’augmentation des coûts de scolarité. 60 à 70 000 Français vivent à New-York, soit autant d’ambassadeurs et entremetteurs naturels. Enfin, Olivier Becht a vanté l’internationalisation des entreprises pour relever les défis du monde de demain.