Une période déjà lourde émotionnellement et qui peut se transformer en galère administrative.
Pour rapatrier le corps, il faudra d’abord obtenir des autorisations et des documents auprès des autorités locales et du pays de destination. Pour cela, il faudra donc déclarer le décès auprès de l’officier d’état civil local à l’ambassade ou au consulat de France et un acte de décès local indispensable sera alors établi. Quatre documents seront ensuite impératifs : le certificat de décès, le demande de rapatriement dûment complétée, l’autorisation de fermeture du cercueil, et un laisser-passer consulaire.
Ensuite, si la crémation a lieu dans le pays du décès, le rapatriement des cendres nécessitera les mêmes autorisations que pour le transport d’un cercueil. Et concernant la mise en bière, le cercueil doit répondre à plusieurs normes dont : un cercueil en bois, équipé d’une enveloppe hermétique métallique avec un filtre agréé, et soudé à froid.
Et si la loi française exige que l’inhumation ait lieu entre 24h et 6 jours après le constat du décès. Dans le cas d’un rapatriement, le corps peut être inhumé jusqu’à 6 jours après l’arrivée du corps en France (hors dimanche et jours fériés). Seul le préfet du département où se situera l’inhumation pourra accorder une dérogation, souvent liée à des rites religieux. Et ce sont les pompes funèbres locales qui doivent contacter les compagnies aériennes pour obtenir les fameuses obligations de transports du corps du défunt. C’est souvent un transitaire qui s’occupera de toutes les démarches, qu’il s’agisse de contraintes douanières, le conditionnement et la livraison du cercueil, ou encore le pesage et le frêt avant le vol.