L’oiseau lyre imite une tronçonneuse ou une sirène d’alarme et une vingtaine d’espèces d’oiseaux. Mieux qu’un perroquet, un véritable imitateur qui fait un show dans la forêt. Évidemment son incroyable capacité est mise au service de la belle rencontre avec une femelle. Rien sans rien, la nature règle les relations entre les différents éléments qui la composent avec une ingéniosité époustouflante.
Ces oiseaux sont des papiers buvard de l’environnement sonore et leur capacité à séduire de cette façon-là n’a rien de déplaisant, ni pour leur partenaire d’accouplement en vue du prolongement de l’espèce, ni pour notre oreille d’esthète admirative devant un tel phénomène de la nature.
Papier buvard de l’environnement, on le trouve bien plus chez les oiseaux qui chantent en imitateurs. Si les perroquets sont en tête de classement des imitateurs simples, c’est aussi parce c’est amusant, même si parfois c’est dangereux car ils peuvent cafter.
Comme un enfant qui dans son innocence raconte tout ce qu’il sait au premier venu en qui il a confiance, ou plutôt à l’égard de qui il n’est pas assez réservé. Et parfois cela conduit des adultes dans des situations bien délicates, sinon carrément dangereuses. Ce qui arrive dans les ambiances de délation créées pour débusquer ceux qui ne respectent pas la loi et les punir comme il se doit.
Papiers buvard que l’on pourrait rapprocher dans un autre domaine de la sphère sonore musicale avec l’orgue de barbarie. Les oiseaux lyres entrent dans la catégorie supérieure de papiers buvard en acquérant un statut de noblesse dont même les policiers, ces gardiens de la nature, humaine y compris, auraient intérêt d’en tenir compte.
Mais dans la catégorie de papiers buvard, vous avez compris que c’est de cela que je suis en train de parler, en effet il n’y a pas que les heureux élus de la dolce vita d’esthètes hédonistes, dont de tels papiers buvard favorisent la tranquillité et répandent la douceur au détour d’une promenade dans la jungle que l’on prend pour une serre, un incubateur et refuge du paradis perdu, moite et chaud, conduisant au septième ciel.
Certes, il y a des papiers buvard qui boivent de la cire, de l’huile pour les enlever grâce à la docilité avec laquelle ils veulent promptement se sentir utiles et efficaces. Ils sont des agents de propreté, des auxiliaires de st Marc qui se répand en poudre, lui qui une fois dissout dans l’eau peut répandre de la blancheur. Ensemble, ils travaillent ✋ dans ✋ pour que le soleil gagne.
Il y a aussi ces papiers buvard (en polonais bibuły) que tous les trafiquants (nécessairement transfrontaliers) ont toujours utilisés pour servir comme support pour glisser à qui la drogue, à qui les défenses d’éléphants et d’autres excroissances ivoiriennes, à qui des vrais faux produits miracles pour toutes sortes de maladies connues et pas encore connues, mais à découvrir avec bonheur à l’occasion d’une acquisition d’un produit stupéfiant d’efficacité supposée. Le faire croire, c’est plus important que de le croire soi même, car duper l’autre suffit, sans nécessairement devoir se duper, la loi du commerce des tous les biens marchands le permet, y encourage, et y prolifère.
A qui donc la marchandise illicite entre deux feuilles d’un livre, pour en user à l’air libre bien qu’en cachette par précaution toujours utile, en entrant dans le jeu des trafiquants de la poudre blanche à sniffer avidement pour illuminer la conscience d’une lumière qui apparaît dans la condition d’une ivresse ainsi provoquée, voire même engendrée, car créée de toutes pièces par la volonté d’être quelqu’un, enfin!
Et il y a bien de chemins pour y parvenir, et dans tous les domaines de la vie orientée sur la vision des biens et de leurs bonheurs. Mais, il y a quand même de quoi se consoler en constatant que c’est tout de même mieux que de prendre une arme plus ou moins blanche et plus ou moins tranchante pour se faire un nom dans le marbre de nos illusions, (mais qui sans doute peut encore mieux faire).
Si le papier buvard peut servir à quelque chose, c’est sûrement pour détecter la vie et ses contours, comme dans les tests de grossesse ou encore d’une infection covidienne ou toute autre. Le rapprochement entre les deux est circonstanciel et ne sert qu’à illustrer le point de passage vers l’étape suivante.
Que diriez-vous d’identifier dans la catégorie papiers buvard aussi les algues dont le bien est venté au-delà de la sphère nippone insulaire détrônant au passage les côtes bretonnes. L’iode et des oligo-éléments y sont contenus avec des métaux dont certains bien bénéfiques pour le corps, car favorisant le bon captage et donc l’utile absorption de l’oxygène dans le corps.
Alors que d’autres métaux, bien lourds ceux-là, y sont comme annonce d’empoisonnement à plus ou moins courte ou moyenne échelle, leur nom est si facilement associé à cette efficacité redoutable que seulement le polonium de funèbre et fraîche mémoire peut venir en concurrent sérieux.
Il sont regroupés dans le sigle PAM (plomb, arsenic, mercure) certes celui du milieu a une bonne excuse due au fait d’être utile au corps humain, dans la mesure où il est utilisé à dose bien minuscule dans les anesthésies et sert à couper la douleur de la conscience. Si utile dans bien des cas, n’est-il pas un dangereux agent anesthésiant dans bien d’autres, il n’est pas à confondre avec la dopamine qui dans des situations de danger coupe la conscience de la peur du danger pour y faire face d’autant plus efficacement.
Et quoi dire de tous les papiers buvard qui sous forme de poissons, légumes et autres contiennent parce que captent et donc produisent des effets sur nous en contribuant à propager la contamination radioactive.
Est-il certain que je parle seulement des papiers buvard qui chantent et échangent, qui, si souvent aussi déchantent jusqu’à la crispation provoquée par l’indigestion d’abord momentanée puis durable? Non, car tout en écrivant ce texte, je découvre en moi cette intention secrète qui devient de plus en plus consciente qu’aucune intelligencia traçant les pensées et les intentions ne pourraient apparaître comme vraies dans un vaste champs des possibles, tant que ma conscience ne s’y attelle et le dévoile.
C’est alors que j’y découvre une référence biblique qui s’impose de plus en plus nettement comme fil conducteur de ce raisonnement.
Nous aurons beau méditer sur les papiers buvard sur toutes les coutures, nous ne trouverons jamais rien de parfaitement satisfaisant. Sauf peut être pour les purs esthètes qui, admiratifs des sons déconnectés d’un humus de gosiers et de becs, resteront comme traces de témoignages posés par un esprit humain qui aspire au sublime sans y parvenir.
Traces d’éternité angélique des chœurs célestes qu’hélas même l’esthète dans sa plus pure intention ne déleste pour s’envoler autrement que dans le monde des illusions.
Alors c’est quoi cette référence, oui c’est elle, sur le bon grain et l’ivraie, sur le bien et le mal dont nous sommes imbibés. Et dont, non seulement le mal nous fait mal, mais si souvent le mélange de deux qui nous fait mal, nous décontenance, nous indispose, offence notre désir de vivre bien.
Le bon grain et l’ivraie : Matthieu 13:24-30.
24 Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
25 Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.
26 Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
27 Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”
28 Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?”
29 Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps.
30 Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »
C’est une parabole sur le Royaume de Dieu et comment l’accueillir.
“Jésus a semé la bonne semence, l’Evangile du Royaume. Il a annoncé à son peuple la bonne nouvelle du salut. Mais ce qu’il a fait jadis, quand il était sur terre, il continue de le faire jusqu’à la fin des temps. C’est lui qui fait prêcher partout dans le monde l’Evangile, puissance de salut pour quiconque croit.”
De commentaires comme celui-ci on peut en trouver partout. Tous disent l’essentiel de ce que cette parabole sur l’inextricable connivence du bien et du mal et surtout la vigilance et la patience pour ne pas s’y perdre et perdre l’objectif final.
Et si nous arrivons à admettre la nécessité de la vigilance, et si nous le faisons finalement bien volontiers, c’est déjà pas si mal. Mais, si le bien s’imprime sur le papier buvard de notre vie qui nous est renvoyée par la conscience et ses soubassements inconscients donc sub, ou supra conscients, c’est pour quelle finalité?
Que devons-nous favoriser, pour quel bien? Mais peut être pour quel malheur, et pourquoi le mal c’est mal, qui a décrété cela et comment le connecter à ma vie qui malgré toutes les apparences du contraire aspire à la tranquillité. Pour être tranquille, d’abord il faut que ça bouge! Et que ça remue y compris dans notre conscience, peut être même surtout dedans.
Les oiseaux lyres sont une illustration de ce que la nature peut produire dans sa beauté. Ces papiers buvard sont pour nous un support pour voir qu’est ce qui nous unit aux oiseaux du ciel qui dans leur innocence n’ont que l’instant pour vivre et ainsi ne sont pas préoccupés par leur avenir. Alors que nous, nous nous débattons dès plus jeune âge, dans les projections dont l’objectif premier est de nous faire avancer consciemment dans la vie avec le bon grain et l’ivrai.
Certaines ces projections nous aide à grandir et d’autres pas. Mais toutes nous lient à la liberté d’être soi-même. Et cela se constate au dedans, et quand le temps viendra, le temps donné, le temps nécessaire, il va falloir se déclarer, personnellement, ce qui tranche avec les voix des tous les oiseaux lyres et leurs cousins perroquets.