En cette fin de décembre, le jour où je m’apprête à préparer ce podcast, Noël est encore célébrée comme solennité durant l’Octave. En même temps, je m’apprête à passer quelques jours au repos, relatif, car changer de lieu c’est changer d’air et cela aère, tous les parents le savent, sauf que pour moi ce n’est pas la marmaille que je prends dans mes bagages, mais quelques résolutions à faire, ce qu’il y a à faire pour là-bas, et depuis là-bas pour ici. Le moins possible, en laissant l’esprit libre, car attentif à l’inspiration du moment, je me rends compte que le temps de repos sert surtout à cela.  En attendant, je cherche de l’inspiration pour ce dimanche 12 janvier, le dimanche qui me reste à pourvoir dans le calendrier de mes podcasts du mois. Je sais qu’en janvier, je n’aurai pratiquement pas le temps de m’en occuper.

Inspiré par l’idée de podcast du dimanche suivant, celui du 19 janvier, développé aussi à partir des dates, je me tourne vers un moteur de recherche pour qu’il me dise, qu’est-ce qui s’est passé le 12 janvier dans l’histoire de l’humanité. Je ne suis pas gourmand, juste curieux, c’est un peu comme trouver une citation biblique ouvrant la bible par hasard et pointant le doigt à l’aveugle sur un endroit précis. Et… je trouve ceci : 

Le 12 janvier 1904 débute la révolte des Hereros contre les colons allemands qui occupent leur territoire, le Sud-Ouest africain, aujourd’hui la Namibie. Les Allemands réagissent avec une brutalité extrême et exterminent la presque totalité du peuple herero… 

J’aurais préféré un peu plus soft, plus pacifique, mieux adapté à cette période de Noël qui est réputé  d’être marqué par la paix sous les chaumières et dans les contrés. Rien n’y fait, la vanne est ouverte, il me vient en pleine figure les nouvelles sur les derniers bombardements le jour de Noël en Ukraine… Et dans la relecture, me vient à l’esprit la fête de demain, fêtes des saints innocents, fêtes des enfants, mais pas comme pour Noël, même si c’est quelque part à cause de Lui, car investie d’une dignité royale, ce qui vaut un nettoyage du terrain de toute sorte de menace potentiel. Il s’agit du massacre des innocents ordonné par Hérode, relatée dans l’évangile de Matthieu, ”Hérode envoya tuer tous les enfants de Bethléem (2,13-18) La promesse de vie si fragile, si facilement contrariée, comment la réaliser, sinon par amour ?

Pas encore résignée, je retourne à ma source d’info du jour, celle du 12 janvier. Et ce n’est pas beaucoup mieux. 

12 janvier 1956 : Poujade sème la panique : au cri de “Sortez les sortants”, 52 députés font leur entrée à l’Assemblée nationale, à Paris… Deux ans plus tard, la Ve République sortira tout le monde. Artisans ou commerçants originaires des petites villes et du monde rural, les nouveaux députés se référant à un chef charismatique, Pierre Poujade. Il les a lancés à l’assaut de l’Assemblée nationale en négligeant lui-même de se faire élire député…

Et dans le sens semblable, on rappelle que le 12 janvier a aussi eu lieu la destitution d’Aristide Briand en 1922 à cause de l’hostilité quasi générale à l’égard de sa politique de réconciliation avec l’Allemagne. Parfois il faut si peu pour changer le cours de l’histoire, mais ce n’est qu’une simple présupposition, car on ne peut pas vivre deux histoires en parallèle. 

Le prénom du président du Conseil, Aristide, fait porter mon regard de l’autre côté de l’Atlantique, ou à Haïti un père Aristide a changé un fusil d’épaule de son pouvoir. Du pouvoir sacramentel il est passé au pouvoir politique ; ce n’est pas la même dimension de générosité. Une fois devenu président, il a “dignement” continué la politique de ces prédécesseurs et celle que ces successeurs auront poursuivie jusqu’à nos jours. Il n’était plus président, ce funèbre 12 janvier 2010 lorsque la capitale fut quasi totalement détruite par un tremblement de terre. 

Les aides exceptionnellement élevées s’étant volatilisées dans les poches bienveillantes à un tel accueil et remplissage de quelques-uns, soucieux du bien-être que l’argent procure. A vrai dire, la plupart des aides sont gardées gelées dans les coffres forts de certaines banques qui ne sont pas pressées pour les libérer, l’insécurité de l’emploi de cette masse financière oblige, bien que gelés, à les garder au chaud. Pour un événement aussi contemporain, ma mémoire de ce jour est reliée, comme pour chacun d’entre nous sans doute, à mes quelques relations personnelles avec des Haïtiens d’Haïti, de France, du Canada, même de Pologne. Mais là, je me dis aussi, qu’il vaut mieux que je trouve mieux. 

Une dernière tentative donc, le retour sur Internet :

Naissance de Joseph Joffre en 1852 à Rivesaltes (un souvenir ému du passage par le pont me revient). Mais là aussi je ne suis pas très tranquille, car son nom est associé à un autre, celui d’un oublié de l’histoire de la première guerre mondiale, général Castelneau, “plus prestigieux mais catholique et aristocrate”, dont il m’a été donné de croiser des descendants. 

Un peu dépité, je cherche toujours, j’en trouve deux, puis ce serait vraiment tout. Tout d’abord le 12 janvier 1151 est la date de la mort de Suger, ce premier grand ministre (de Louis VI et Louis VII) que la France a eu, né dans une famille de paysans de Saint-Omer, un bel exemple de l’ascension sociale en temps réputé arriérés. 

Assez de politique et de guerre, je termine par la gastronomie. Un qui, lui, est mort un 12 janvier (1833), il se nomme Antonin Carême. C’est tout de même un peu contrariant de porter un nom pareil, lorsqu’on s’occupe de la grande gastronomie française. A l’époque de la Révolution les aristos sont chassés, mais on n’est pas fou, on garde leurs cuistos en les forçant à ouvrir des restos en ville. Carême a su faire la synthèse de leurs savoir-faire en élevant l’art culinaire au rang d’une science et à l’imprimer, pas seulement sur du papier mais aussi dans les esprits intéressés par la gastronomie française dans le monde entier.

Il y a tout de même de bons côtés de sacrées bévues de l’histoire. Et on en profite tous, même à l’étranger, la révolution s’exporte bien, la culture de la table a pris de l’envol sur les autels de sacrifices, un peu trop spirituels, pas assez charnels. 

C’est comme avec Noël partout on en parle, tout en s’interdisant de faire le lien avec l’origine de la fête. Même à Hong Kong on peut entendre la vraie histoire seulement dans les églises. Tous les touristes de l’Éternel, venez à la fête ! Venez à la crèche, venez à l’étable, pour partager la croûte dans l’auberge de jeunesse et de fortune ! Venez pour prendre part de ce qui vous revient sur une table qu’est l’autel de sacrifice non-sanglant. Pour ce qui est du sacrifice sanglant, c’est déjà fait une fois pour toutes, tout au moins du point de vue de la théologie sacrificielle qui sauve. 

Soit ! Les autres y sont dignement associés.

 Mais, je termine par-là, pause déjeuner, bon appétit !

Le déjeuner était bon, y compris le gâteau de la fête célébrée la veille, celle de saint Etienne, premier martyr, à la régulière, par lapidation, (un jeune homme nommé Saul y assiste satisfait, cf Acts des Apôtres, 7,54-8,2). Aujourd’hui, le gâteau est mangé en présence du concerné, l’évêque du diocèse. En sortant de table en dernier, le café oblige !, je croise un retardateur, je m’attarde avec lui, à qui je partage mon travail de rédaction. Il essaie de comprendre, j’essaie de donner des exemples, il essaie de voir la cohérence. Je ne m’attarde pas, car la cohérence, je dois encore la trouver. Il y a déjà des éléments de base : l’histoire humaine vus par le prisme militaire, politique et culinaire. Les drames des humains s’y entrechoquent. Ballotés par les éléments de la nature, la nature des éléments leur permet de s’en saisir pour mener à bien leurs affaires.   

Si je résumais tout cela par trois mots ? Je crois que je sais lesquels. 

Le fait de les mettre ensemble renvoie à un vieux schéma de pensée, qui n’a toujours rien perdu de sa valeur. Pouvoir, argent et sexe, j’en ai discuté récemment avec quelqu’un, il serait peut-être bon d’en faire un podcast, disait cette personne. Qu’à cela ne tienne ! Sauf que dans mes recherches sur Internet, rien de particulier sur ce troisième élément. Rien d’étonnant, en général cela se déroule derrière le rideau de l’alcôve. Ce qui veut dire que la finalité est aussi basique. Non, il y a de la noblesse aussi… Mon sens de l’humour par élévation de la valeur associée à l’événement se solde par une retombée dans un humour gris, visiblement ça ne tient pas !

Et pourtant, à écouter les humoristes de la nouvelle génération, rarement ça décolle plus haut que le bas. On se croirait chez un sexologue ou gynécologue, ou les deux pour le prix d’un. On ne s’en sort pas non plus avec la baignoire de Claude François, le pauvre ! Il aurait pu encore… Ce qui veut dire que pour la jouissance et toutes les autres réjouissances, il faut avoir le pouvoir de le faire, et que la clef du pouvoir c’est l’argent que la gloire étale. Certes, à défaut d’avoir de l’argent honnêtement acquis pour le faire, il y a aussi de la rapine et d’autres extorsions, pour l’acquérir leurs auteurs usent d’un pouvoir d’agir qui n’est pas très glorieux. Il y a aussi l’accès “démocratique” à la vie ordinaire et celle sur certaines plateformes… La plus haute gamme de service est alors réservée à ceux qui ont de l’argent et surtout l’envie. 

C’est de la maîtrise de tout cela qu’il est question.

Qui a envie d’avoir le pouvoir, déjà celui de survivre, il a envie d’avoir de l’argent ou son équivalent en nature pour l’exercer. Les mères dans bien des endroits de la terre le savent à outrance.  Ce ne sont pas elles qui y sont visées. Mais ceux qui s’en emportent. Qui a de l’argent, a envie d’exercer un pouvoir etc… Si l’on maîtrise l’un, on maîtrise aussi l’autre et le troisième. Maîtrise comme maîtresse, peut s’entendre dans des sens variés. Toujours est-il que la maîtrise renvoie toujours aux limites… Tout cela pour nourrir les ambitions, qui, elles n’en ont pas. Des plus riches que soi, on trouvera très facilement, c’est à la portée de la main, c’est dans la proximité géographique la plus banale. De plus puissants que soi, déjà en primaire on sait faire la différence pour savoir comment se comporter, qui respecter et à quel prix. Pour le troisième, c’est au même tarif que ce qu’il y a pour les deux premiers. 

Pourquoi j’ai mal docteur ? Et surtout, en quoi c’est mal, docteur ? 

Je pourrais soigner chacun des trois séparément, de façon adaptée à vos besoins, mais je ne pourrais pas les soigner ensemble, car je ne sais pas le faire. Quoiqu’il en soit, je ne pourrai pas vous garantir les résultats. J’avais seulement besoin d’augmenter mon potentiel dans chacun de ces trois domaines, précise le patient. En bon lacanien, le docteur décline alors comme suit : potentiel, potence, qui côtoient portance et importance. Être puissant d’équerre peut conduire à la potence, poursuit-il, sans préciser qui sera au-dessous ou juste à côté. Sans être sûr d’être bien compris, non plus. Voilà, poursuit-il dans sa tête, comment on peut passer d’une béquille à un gibier. 

Malheureusement, insatisfait de la séance, le patient ne revint plus. Il lui manquait de la patience. Mais lui, s’il était venu, c’était en client, et quand on est client on est roi et on en a pour son argent. Enfin, on devrait l’avoir ! Mais parfois, il y en a qui n’ont pas le pouvoir qu’on attend d’eux au moment, où on fait l’achat au prix fixé par la convention collective ou à la criée, en jurant sur la tête du client. Bien investir, c’est attendre un bon rendement. Pas de gaspillage, des économies en tout, pas de déchets, tout est recyclable, tout a une valeur, celui que l’on lui assigne. On nomme et on prend pouvoir, comme Dieu dans la Bible qui confie cela aux premiers parents. Donc tout va bien, la grandeur de l’idée a désormais la valeur de l’idée de grandeur. Même la religion peut en être satisfaite.

Une morale est née de ces trois principes ainsi limités.

Qui s’en saisit le premier, c’est comme pour les big data, il sera le roi du monde. Mais pour l’être, il faut être conséquent, et suivre exactement ce que ces trois mots signifient. Il faut les mettre en pratique. L’épanouissement plénier en dépend. 

Il avait raison le client, il était venu seulement pour faire augmenter ses potentialités en vue d’un meilleur rendement en tout, en tout ce qui l’intéressait. Le docteur n’a pas compris, lui qui voulait faire de l’argent avec des consultations à répétition. Fidéliser un client, c’est bon, c’est du vrai accompagnement, dans la durée, pour son bien et surtout le sien. J’aurais pu lui montrer plus clairement le chemin vers une unification de tous ces désirs, soupire-t-il. Il aurait été comblé, et moi aussi. Là, il est parti pour en faire, c’est certain, des faux pas, fatalement là où il ne le faut vraiment pas. Cette assonance entre “les pas qui il ne faut pas faire” est une sorte de pléonasme sous forme d’une redondance verbale pour souligner la gravité de la situation. Après tout, il ne m’a pas payé pour le protéger contre son gré. Mais, peut-être reviendra-t-il pour réparer tout cela ? Mais c’est sans compter sur l’opiniâtreté du client, il sait ce qu’il veut. Lui aussi.

Moi aussi, il est 15h, une petite pose s’impose. Reprise 30 minutes plus tard.  L’objectif est de faire encore environ une page, car lorsque cela bascule de plus de moitié, c’est plus facile à compléter. Mais finalement pas, je me suis contenté de relire et la page est presque totalement remplie d’autres débris de ma pensée. Pensée qui associe des pièces détachées en comblant des endroits, qui désormais apparaissent disponibles pour les remplir de sens, sans plan, mais avec un objectif. 

Je sais, par la suite ce sera au sujet de la bonne nouvelle selon ces trois principes, pour savoir comment s’en est saisi le christianisme. Et comment il en respire de ces trois à la fois. Mais avant je dois prendre l’air. Je reprendrai plus tard. Quand ? Je ne sais pas, peut-être encore ce soir. Oups, j’ai oublié d’appeler ma famille en Espagne. C’est encore Noël. 

Nous sommes le lendemain, un samedi de la fin de la semaine, du mois, et de l’année, le premier forcément, et deux autres de façon beaucoup plus espacée, tous les sept jours, tous les trente jours et tous les 365 jours (7, 30 et 52), la fréquence avec laquelle ils arrivent dans l’agenda. Alors, si on appliquait cette règle de trois à l’Eglise catholique et sa manière de gérer les trois éléments de la vie humaine pouvoir, argent et sexe, (P.A.S, S.A.P, S.P.A…)?

Pouvoir, argent et sexe. Une fois par semaine, tout est remis à Dieu et ses affaires. Pour devenir un peu plus amoureux de lui et à partir de lui, le devenir pour ceux qui sont autorisés par la loi divine à en faire l’objet. L’argent ne fait pas le bonheur, mais y contribue tout de même, surtout par le partage (déjà en famille). Ce qui vaut le dessaisissement du pouvoir, habituellement y attaché (payeur, oui ! mais décideur ?) Pour le donner gratuitement, sans aucune contrepartie. Sauf celle de favoriser l’ouverture des portes du paradis, après tout on est humain et sans carotte, pas de cagnotte. L’argent et le pouvoir sont classés dans la même catégorie que le sexe, celui de l’oppression des faibles par les forts. Fort de ce constat, l’Eglise va s’adonner à cœur joie pour les spiritualiser. Elle va procéder à l’anoblissement par adoubement de chevalier(ère)s du Christ, pour qui la virginité, pour qui l’argent propre, pour qui le pouvoir d’âme.

Une fois par semaine donc pour se remettre d’équerre, pour s’aligner sur les lois divines, si souvent méconnues durant la semaine. Tout y est relativisé par cette loi qui dit combien pèse les lingots d’or : un peu et surtout rien ! Et quelle est la valeur du pouvoir sans Dieu : la peur de se faire fracasser par un tel pouvoir est tout aussi grande que celle de perdre son âme, (mais ça c’était dans le passé ?!) Parler de la procréation n’a rien de déshonorant pour le désir charnel. 

Une fois par mois le salaire du travail, de la terre, et de la bonne relation, un bon rappel d’une valeur relative de tout ce labeur pour les siens, pour soi-même, et surtout pour Dieu qui voit tout et récompense tout. Premier vendredi du mois, une journée de récollection avec la confession par-ci, une catéchèse d’adulte par là. 

Une fois l’an, c’est pour un pèlerinage (souvent en y allant en touriste), pour une fête associée à un saint patron (que l’on aime bien), c’est aussi pour Noël, Pâques parfois et le 15 août souvent. Sans oublier d’autres événements sporadiques, un enterrement par-ci, un mariage par là…

Donc du pouvoir, de l’argent et du sexe on passe à la loi, à la table et à la patronne. On se croirait dans une auberge. Trois éléments aussi se dégagent de ma description. 

Ce qui me conduit à faire les liens avec les trois blancheurs. 

Un concept bien connu à la fin du Moyen-Âge : l’Hostie, Marie et le pape. Pouvoir (du Christ) au pape qui traduit la loi divine en la décodant suivant les circonstances nouvelles. Marie, c’est trop facile à deviner. Mais comment ça marche entre l’argent et l’hostie ? Beh, oui ça marche, Hostie veut dire nourriture, pour l’avoir il faut la payer, et payer aussi tout ce qui va autour, tout le mobilier et l’immobilier, tout objet et tout salarié.

Non, l’Église n’a pas été instituée pour transformer, l’argent, le pouvoir et le troisième en des biens purement spirituels. Elle a été fondée pour transformer les cœurs de ses membres. Et eux, ils font ce qu’ils peuvent, ce qu’ils veulent aussi pour transformer les trois. Le principe de subsidiarité y est appliqué par le dessein divin.  Et l’institution d’Église y est aussi concernée, car composés des êtres de chair, qui aiment l’un, l’autre ou parfois les trois à la fois. Elle connaît le danger de les exagérer pour en faire des raisons d’être, de buts en soi. Elle connaît ce danger pour les autres, elle apprend à les connaître aussi pour elle-même. 

En perdant les proportions, on perd leurs valeurs. Que ce soit en plein ou en creux. Cela fait perdre l’âme chrétienne, qui désire que ça baigne dans l’amour divin, lui seul illimité. 

Pour ce faire, ce 12 janvier 2025 nous nous retrouvons à la cathédrale pour partager la galette des rois.

La gastronomie nous rattrape ! La frangipane a toujours autant de succès. La recherche de la fève, cette pépite circonstancielle, tient en haleine, pas seulement les enfants ! Qui sera le roi? Roi serviteur!

(Visuels : ©kerygme)