L’état d’urgence sanitaires est donc prolongé jusqu’au 24 juillet, et entraîne plusieurs conséquences, et encadre plus strictement l’entrée des personnes sur le territoire français. Ainsi, les voyageurs et les expatriés seront mis en quarantaine et placés à l’isolement dès l’entrée sur le territoire. Une mesure qui n’est pas sans conséquences pour le premier pays touristique du monde.
Et même si le décret n’est pas encore paru, aucune exception ne sera faite aux nationaux rentrant sur le territoire national, pas plus qu’aux expatriés ou aux résidents. Ce que l’on sait pour le moment, c’est qu’un contrôle de santé sera pratiqué à l’arrivée sur le territoire, et qu’en cas de personne saine, il sera obligatoire de rester à son domicile pendant 14 jours. Si l’individu est malade, un isolement à l’hôpital, ou en centre d’accueil sera pratiqué pendant 30 jours. Il sera, cependant, possible de contester la décision devant le juge des détentions et de la liberté.
Une politique recommandée par le conseil scientifique, et selon le degré de contrôle sanitaire à leurs frontières. Une mesure qui s’appliquera également aux travailleurs frontaliers, remettant en cause leur possibilité d’aller travailler. Un accord devra donc être trouver avec les Etats frontaliers de la France, pour éviter d’accentuer la sclérose économique qui s’installe…
Même si le gouvernement a annoncé, hier soir, que les mesures ne s’appliqueront pas aux Etats européens, finalement… Affaire à suivre…