Coronavirus
104 nouveaux cas signalés hier mercredi à Hong Kong.
Mercredi, deux experts médicaux ont exhorté le gouvernement à commencer à réagir plus rapidement à l’épidémie de coronavirus. L’expert en maladies infectieuses, Leung Chi-chiu, a averti que la situation actuelle sur le territoire était comme un “feu qui fait rage” alors qu’il exhortait les résidents à rester chez eux pendant les deux prochaines semaines.
Les restaurants face aux nouvelles restrictions
L’obligation de fermeture à 18h00 est un nouveau coup porté aux restaurateurs et, selon plusieurs propriétaires d’établissements, cela mettrait en danger la survie de milliers de restaurants, ne pouvant plus faire face aux difficultés financières. «En règle générale, décembre est le meilleur mois pour les restaurants. Cependant, avec la pandémie en cours et les restrictions renforcées, imposées par les autorités, de nombreux dîners et célébrations annuels ont été annulés, affectant les revenus des restaurants », a déclaré le président de l’Institution of Dining Art, Simon Wong, également directeur d’un restaurant cantonais. Simon Wong a appelé à davantage de subventions gouvernementales. “Des milliers de restaurants fermeront si les autorités n’agissent pas rapidement“, a-t-il ajouté.
Libération sous caution refusée pour Agnès Chow
La militante pro-démocratie Agnès Chow s’est de nouveau vue refuser une demande de libération sous caution. Agnès Chow, 24 ans, a été condamnée à 10 mois de prison après avoir plaidé coupable d’incitation et de participation à un rassemblement non autorisé devant le siège de la police le 21 juin 2019. Condamnations également pour Joshua Wong et Ivan Lam, avec respectivement 13 mois et demi et 7 mois e prison. Hier, devant la Haute Cour, la défense a exposé ses motifs, notamment le fait que la peine était trop élevée par rapport à des affaires similaires et qu’Agnès Chow n’avait provoqué aucune violence.
Le nouveau conseiller américain à la sécurité nationale dénonce les arrestations à Hong Kong
Information de l’agence Reuters
Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président élu Joe Biden, a déclaré, mardi, qu’il était “profondément préoccupé” par la poursuite des arrestations et l’emprisonnement de militants pro-démocratie à Hong Kong. “Nous sommes unis avec nos alliés et partenaires contre l’assaut de la Chine contre les libertés à Hong Kong – et pour aider les personnes persécutées à trouver un refuge sûr“, a déclaré Jake Sullivan sur Twitter.
Suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la sécurité nationale, les États-Unis ont imposé une série de sanctions à des hauts fonctionnaires de Hong Kong et de Chine jugés responsables de la répression de Pékin sur le territoire.
Lundi, Washington a imposé de nouvelles sanctions financières et une interdiction de voyager à 14 responsables chinois. En réponse, la Chine a convoqué mardi le principal diplomate américain par intérim à Pékin et a promis de prendre des représailles “réciproques”.
Joe Biden a promis de son côté, d’adopter une ligne plus dure que le président Donald Trump sur les droits de l’homme en Chine et dans d’autres pays, donc sa réponse à la répression à Hong Kong pourrait être un premier test de cette résolution.
La Chine se dit “ouverte” aux visites dans la région du Xinjiang.
La Chine a déclaré en début de semaine être «ouverte» à toute visite au Xinjiang, tant qu’elle ne soit pas «malveillante», suite à la déclaration d’Emmanuel Macron sur le refus de la Chine d’accueillir une équipe des Nations Unies, pour enquêter sur la situation des musulmans.
Selon les organisations de défense des Droits de l’homme, près d’un million de Ouïghours et de membres d’autres ethnies musulmanes sont ou auraient été enfermés dans des camps de rééducation.
Pour la Chine, il s’agit de centres de formation professionnelle, destinés à siniser, et aider la population à trouver un emploi et ainsi s’éloigner de l’extrémisme islamiste. Poussée par plusieurs capitales occidentales à autoriser un accès sans entrave à la région autonome du Xinjiang, la Chine n’a jusqu’ici validé que des visites très encadrées. De son côté, Emmanuel Macron, a indiqué lors d’un entretien avec le média Brut, que «ce qu’on ne peut pas accepter d’un membre permanent du Conseil de sécurité, c’est de refuser toute présence et toute capacité des Nations Unies ou d’ONG à voir et à apporter une réponse et de trouver une solution».
«Nous sommes depuis le début ouverts à des visites au Xinjiang de ce type de personnalités, y compris européennes», a indiqué Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. «Mais nous sommes fermement opposés à ce qu’un quelconque pays utilise le Xinjiang pour se livrer à des manipulations politiques et des ingérences au nom des droits de l’Homme», a souligné ce porte parole. «Du moment que vous n’avez pas ces préjugés malveillants et voulez véritablement découvrir ou mieux comprendre le Xinjiang, nous vous accueillerons avec plaisir.»
Enfin la météo avec des températures qui iront de 19 à 22°. Aujourd’hui jeudi 10 décembre, nous fêtons les “Romaric”.