Et contrairement à la Gauche, la Droite part en rang serré derrière l’actuel sénateur Christophe Frassa. Et ce scrutin fait suite à un recul historique des forces de droite lors des élections consulaires de mai 2021. Si les Républicains ont disparu à Londres, un seul élu a réussi à se maintenir à Bruxelles, ou encore en Suisse. En Europe, de nombreux électeurs de Droite se sont souvent reporté vers Emmanuel Macron, au contraire de ce qui a pu se passer en France. En revanche, ces-derniers ont sanctionné LREM hors du Vieux Continent. Les scores les plus impressionnants pour la Droite, ayant été réalisés en Arabie Saoudite, où l’ensemble du Conseil a été remporté par la Droite.
Mais la fédération des Français établis hors de France pour le parti Les Républicains, a subit les conséquences du recul en Europe. Un recul qui pourrait s’élever entre 60 et 80% selon certaines estimations. Un recul que le sénateur Christophe Frassa, bien implanté à l’étranger, n’a pas vraiment eu à subir. Et a hérité de la première place sur la liste Les Républicains, pour les Sénatoriales 2021.
Une liste qui se voudra d’opposition à Emmanuel Macron. Une « tank force » anti-Macron devrait donc se réunir, à l’image de ce qui a été fait pour les Municipales, ou encore les Régionales et Départementales de 2020 et 2021. Christophe Frassa voulant devenir le premier opposant à Emmanuel Macron en dehors des frontières de l’Hexagone. Son autre point fort réside dans l’expérience qu’il possède au sein du Sénat, mais aussi par celle des Républicains. C’est d’ailleurs son collègue, Ronan Le Gleut, qui avait porté la création d’un fonds d’urgence à nos compatriotes victimes de catastrophes naturelles, de crises, ou d’évènements politiques majeurs dans le monde, en pleine crise sanitaire. Jacky Deromedi, proposant quant à elle, la création d’un groupe d’études chargé des Français de l’étranger au Sénat.
Et si la réélection de Christophe Frassa semble acquise, il n’en est pas encore de même pour les candidats qui le suivent. Les candidatures divergentes de Jean-Pierre Bansard, et de l’UDI Olivier Cadic, rendent le résultat incertain. Mais après tout, la campagne ne fait que commencer. Les candidats ont 2 mois pour montrer leurs atouts.