Depuis son ouverture au monde à la fin des années 70, et les nombreux investissements des entreprises internationales pour aider les usines industrielles chinoises à se développer, ces flux de capitaux semblent se tarir depuis 2 ans. 

Ainsi, les investissements directs des entreprises étrangères ont été divisés par 10, passant de 250 milliards de dollars par an jusqu’en 2020, à 20 milliards en 2023. Cela traduit tout à la fois la faible croissance de l’économie, et une détérioration brutale de son image parmi les entreprises étrangères. Mais aussi l’attitude de plus en plus hostile du gouvernement chinois à leur encontre, et la menace de l’augmentation des droits de douanes sur les produits chinois. 

Le vieillissement démographique et le recul des gains de productivité expliquent aussi le changement de cap des capitaux. La part de la population âgée de 20 à 64 ans baisse de 0,2% chaque année. Une contraction qui sera d’1% en 2030. Et la productivité par tête qui augmentait de 8% par an depuis 2000, n’est plus que de 2% depuis 2021. La croissance, elle, est réduite à 3% désormais. Les Etats-Unis, notamment, ont appliqué des sanctions, avec des importations en provenance de Chine qui ont baissé de 20% pour les Etats-Unis et la Zone€.

Les entreprises internationales se tournent donc vers d’autres pays asiatiques qui reconditionnement les produits chinois. Le Vietnam, le Cambodge, la Malaisie, les Philippines et l’Inde sont désormais privilégiés.