S’il n’y a pas encore eu d’ordre d’évacuation après les incessants bombardements israéliens, de nombreux ressortissants français ont décidé de rentrer avec les vols commerciaux encore en activité. Ils étaient ainsi une cinquantaine de Français à quitter le Liban à bord de la compagnie Middle East Airlines, direction Roissy-Charles-de-Gaulle. L’ambassade de France avait pourtant réserver 200 places, ce qui prouve la division qui règne au sein des Français établis au pays du Cèdres. À savoir rester ou quitter le pays ?

L’armée française aussi a ajusté son dispositif pour être en mesure de rejoindre les côtes libanaises au plus vite. Le PHA va ainsi être positionné au large du Liban et de Chypre. Il dispose de capacités hospitalières réduites, et n’est pas encore configuré pour assurer un appui sanitaire. D’une capacité de plusieurs centaines de personnes, il peut aussi accueillir des hélicoptères et une frégate légère, déjà présente dans la région. L’armée de l’air aussi se tient prête avec plusieurs A400M prêts à décoller en cas de besoin. La dernière opération d’évacuation, appelée Baliste, avait été ordonnée en 2006, vers Chypre. 8 000 personnes avaient alors été évacuées lors de précédents affrontements entre Israël et le Liban. L’opération s’était étalée sur 2 ans, avec des moyens de plus en plus légers au fil des mois.