Les règles électorales sont restées inchangées depuis 1979. Or, la réforme de la loi électorale a été votée par le Parlement européen il y a un an, en mai 2022. Ce texte propose notamment la création de listes transnationales, pour élire 27 eurodéputés, et ainsi donner la possibilité aux citoyens de l’UE d’indiquer leur candidat favori pour la présidence de la Commission européenne.
Or, toutes les précédentes tentatives de réforme de la Loi électorale ont été rejetées par les gouvernements nationaux, par peur d’une « européanisation » des élections. Et la présidente tournante animée par la Suède, lors des 6 derniers mois, a mené une enquête pour tester ses propositions avec 4 réponses possibles : « Acceptables », « À discuter », « Pas acceptables », ou « Pas de réponse ». Les résultats ont été examinés fin juin, par les ministres de l’UE lors d’une réunion des Conseil des affaires générales. Et la proposition la plus rejetée est celle qui permet aux citoyens de l’UE, d’indiquer leur candidat préféré. La liste commune à l’ensemble de l’Union enregistré seulement 3 voix favorables. L’abaissement du droit de vote à 16 ans a recueillis 10 oppositions. Et celle qui a engrangé le plus de voix favorables, c’est celle visant à instaurer un seuil de 5% des voix nationales pour obtenir un siège.
De leur côté, les autorités françaises proposent un compromis sur les listes transnationales pour élire les eurodéputés dans la circonscription à l’échelle de l’UE. Mais elle ne précise pas la possibilité de donner leur préférence pour la présidence de la Commission européenne.