Alors que cette Rentrée scolaire devait être celle de la nouvelle gouvernance voulue par la Députée Renaissance, Samantha Cazebonne, elle sera surtout marquée par la vacance du siège qui était dédié à un membre de l’Assemblée des Français de l’étranger, au sein du conseil d’administration de l’AEFE.
C’est le Sénateur LR, Ronan Le Gleut qui souhaitait que siège un conseiller des Français de l’étranger. Une perspective qui n’avait pas manqué de susciter de l’intérêt. Cependant, il n’a pas été prévu de méthodologie pour désigner celui, ou celle, qui tiendra ce rôle. Naturellement, le bureau de l’AEFE, présidé par Hélène Degryse, pensait faire le tri parmi les candidatures proposées. Et ce au sein d’accords tripartisme, pris au sein de l’instance de direction de l’AFE. Mais, alors que le bureau de l’Assemblée des Français de l’étranger se réunissait jeudi dernier, ce processus a capoté. Les 4 représentants de chaque groupe devaient ainsi proposer 2 candidats parmi les 46 conseillers des Français de l’étranger qui ont postulé. Car les groupes des élus ASFE (le mouvement des sénateur de Mme Renaud-Garabedian et de M. Bansard) et indépendant, ont jugé le procédé anti-démocratique. Or, à droite, on fulmine contre la décision de groupes qui n’ont pas présenté de candidat. Et à gauche, on parle d’ « accord de salon » entre URCI et Ecologistes.
En conséquence, le siège reste pour l’instant vacant, au moins jusqu’en mars 2023. Alors que Samantha Cazebonne espère que les élus AFE trouveront rapidement un consensus. Reste à savoir comment sera organisée cette élection ? Après tout, le nouveau membre du conseil d’administration de l’AFE est censé les représenter, les élus de l’Assemblée des Français de l’étranger ayant déjà un représentant !