Un « plan de transport aérien » a ainsi été annoncé mercredi, et les premiers vols étaient prévus hier et aujourd’hui, depuis l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, via Air France, et sa compagnie low cost Transavia. Chaque français expatrié qui le souhaite peut donc réserver un billet retour auprès de l’une des compagnies, le tout à des solutions commerciales raisonnables. D’ici là, le gouvernement, par la voix de son ministre des Affaires étrangère – Jean-Yves Le Drian – a appelé des milliers de Français à prendre leur mal en patience. Les premiers vols d’Air France ont donc relier Casablanca, Marrakech, Alger et Tunis, à l’aéroport de Roissy-Charles De Gaulle. Priorité est ainsi donnée aux clients Air France dont le vol a été annulé, et aux résidents de l’espace Schengen. Vous ne devrez d’ailleurs pas vous rendre à l’aéroport si vous ne disposez pas de billet.
De son côté, Transavia a organisé plus de 70 vols depuis samedi dernier et rapatrié plus de 13 000 passagers venant du Maroc et la Tunisie. D’autres vols venant du Maghreb atterrissent à Orly. Pour rappel, seuls les citoyens français et ressortissants de l’UE et du Royaume-Uni, sont autorisés à rejoindre conjoints et enfants, pour la période de confinement. Les autres nationalités ne pourront pas entrer en France pour les 30 jours à venir.
Mais pour les expatriés, dont le lieu de résidence habituelle se situe en dehors de l’espace européen, le gouvernement conseille de rester sur place pour le mois à venir. Sauf si elle ont des raisons impératives qui les contraignent de revenir en France. Un conseil valable aussi pour les résidents permanent dans d’autres pays européens, car si plusieurs frontières doivent être franchies, des retours directs pourraient être envisagés. Seuls, donc les Français en déplacement à l’étranger sont concernés par ce retour au bercail. Le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères travaille donc d’arrache-pied pour obtenir l’autorisation de liaisons aériennes spéciales et assurer des vols commerciaux.