Coronavirus
53 nouveaux cas signalés, hier dimanche, à Hong Kong.
Plusieurs résidents d’immeubles soumis à des tests obligatoires
Alors que 9 résidences des quartiers de Yau Ma Tei, Jordan, Hung Hom ou encore Yuen Long viennent d’être identifiées, imposant des tests obligatoires à l’ensemble des résidents, le chef de l’administration, Matthew Cheung, a annoncé hier que d’autres devraient suivre. Dans son blog, Matthew Cheung a déclaré que l’objectif du gouvernement était de réduire à zéro le nombre de cas.
Bien que certains experts aient déclaré que ces opérations imposées, par le gouvernement, n’ont pas été très efficaces, le chef de l’administration a insisté sur l’utilité de ces actions afin, notamment, de détecter les cas asymptomatiques. La semaine dernière, une trentaine de personnes n’ayant pas effectué ces tests obligatoires, ont été condamnées à une amende de 5.000 HKD.
Le passeport BNO n’est plus reconnu par l’immigration de Hong Kong
Information de RFI et de l’AFP
Vendredi 29 janvier, le gouvernement de Hong Kong a publié une déclaration indiquant qu’il ne reconnaitra plus les passeports BNO (British National Overseas) comme document de voyage ou pièce d’identité valide.
Les deux compagnies aériennes, Cathay Pacific et Hong Kong Airlines ont publié une annonce sur leur site officiel, samedi, déclarant que ces passeports, ne seront donc plus considérés comme des documents de voyage valides.
Suite à l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale en juillet dernier, le gouvernement britannique a annoncé, ce week-end, qu’il autoriserait les détenteurs de passeport BNO à demander des visas de résidence pour la Grande Bretagne. Ces visas spéciaux leur permettront d’obtenir un permis de séjour de 5 ans avec autorisation de travailler et d’étudier. Après 5 ans, ils pourront alors demander le statut de résident permanent avant de demander la citoyenneté un an plus tard. Aujourd’hui, ce passeport est détenu par plus de 700.000 Hongkongais, mais près de 5 millions d’entre eux, nés avant 1997, y ont droit.
Selon le ministère britannique de l’Intérieur, au moins 7.000 Hongkongais se sont déjà installés au Royaume-Uni au cours des six derniers mois.
Près d’un tiers des jeunes Hongkongais prévoient d’émigrer
Selon une étude réalisée auprès de 525 jeunes âgés de 18 à 34 ans, interrogés par Youth I.D.E.A.S., le mois dernier, la principale raison évoquée reste l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale. Près de la moitié d’entre eux ont également montré leur déception envers le gouvernement.
Environ 44% des personnes interrogées ne se voient pas d’avenir à Hong Kong.
Très critiques à l’égard du gouvernement, les jeunes ont déclaré que le gouvernement ne comprenait pas pleinement les besoins des jeunes et les raisons des problèmes sociaux.
D’autres personnes interrogées ont souligné que le gouvernement n’avait aucune motivation pour expliquer leurs politiques et écouter la population.
Un des chercheurs de l’institut a déclaré que l’émigration des jeunes reflétait le manque de confiance dans l’avenir de Hong Kong. Il a également montré les inquiétudes des jeunes envers les autorités, appelant le gouvernement à écouter les préoccupations et les objectifs de ces jeunes pour le développement de Hong Kong.
Chine : les experts de l’OMS à Wuhan
Informations de RFI et d’Euronews
Dès leur sortie de quatorzaine, les experts de l’OMS en Chine qui enquêtent sur l’origine du virus se sont rendus à l’hôpital Jinyintan, l’hôpital de Wuhan ayant accueilli les premiers malades du coronavirus qui, à l’époque n’était pas encore identifié comme le covid-19. Il s’agit d’une visite très sensible politiquement pour Pékin.
Pour le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, ce déplacement des experts de l’OMS « n’est pas une enquête ».
Peter Daszak, un des membres de la , a déclaré sur son compte twitter que cette visite a été une « occasion importante pour parler directement avec les médecins qui étaient sur le terrain à ce moment critique de la lutte contre le COVID! ». L’OMS évoque des visites notamment à l’Institut de virologie de Wuhan et sur un marché de la ville, où des animaux vivants ont pu transmettre le virus à l’homme.
Beaucoup sont sceptiques quant aux découvertes que pourrait faire l’équipe sur place. L’Organisation mondiale de la Santé a d’ailleurs tenté, vendredi, de tempérer les attentes autour de cette mission. « Je voudrais mettre tout le monde en garde : le succès dans une enquête sur une transmission de l’animal à l’homme ne se mesure pas forcément à trouver absolument une source lors de la première mission », a déclaré devant la presse Michael Ryan, le directeur des opérations d’urgence à l’OMS. A suivre.
Enfin la météo avec des températures qui iront de 17 à 23°. Aujourd’hui, lundi 1er février nous fêtons les « Ella ».