Entre le 1er et 7 août, nous vous avons consulté sur le pass sanitaire et ses conséquences. Vous avez été 3 509 à répondre, et le premier enseignement, c’est qu’il est adopté par 90% des expatriés consultés, qui se sont fait vacciner. La plupart le justifiant par leur envie de voyage.
En revanche, faire reconnaître cette vaccination dans l’Hexagone reste un parcours du combattant. Seulement 48% y sont parvenus, en grande partie parce qu’ils ont été vaccinés au sein de l’UE. À contrario, 1/3 des vaccinés hors UE n’a toujours pas eu de retour après avoir écrit aux adresses mails censées transcrire cette vaccination. Un problème qui a largement amputé les vacances de nombreux de nos compatriotes. Jusqu’au 20 juillet, l’application TousAntiCovid ne lisait pas les QR codes des autres pays, et n’activait donc pas le Pass sanitaire en Europe. D’autres sont en attente du QR code émis par la cellule du Ministère des Affaires Etrangères. L’opération étant manuelle, les retards s’accumulent. Ainsi, 78% des consultés n’auraient pas encore activé leur pass sanitaire.
Leur seule solution est donc de procéder aux tests PCR ou antigéniques, toutes les 72h. Mais, si le Secrétaire d’Etat aux Français établis hors de France, a mis en place la gratuité des tests de dépistage pour les expatriés jusqu’au 15 octobre. Mais l’information n’est pas passée chez tous les professionnels, qui demandent encore souvent une carte vitale ou une attestation de droit. Les praticiens seraient, en revanche, mieux informés dans les lieux touristiques, comme Paris ou la Côte d’Azur. En revanche, 73% des interrogés n’ont pas encore réalisés de tests gratuits.
Et pourtant, le séjour en France reste sacré, malgré la rareté des vols, et les risques de quarantaine. 62% des interrogés ont déclaré être revenus en France pour l’été. Seulement 19% d’entre eux y ayant renoncé.
