Le chef de l’Etat a ainsi annoncé des « mesures difficiles », du fait de sa responsabilité de protéger les Français, « les plus âgés et les plus jeunes ». Il a également rappelé que le virus circule à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n’avaient pas anticipées, avec un doublement des contaminations en moins de 2 semaines. Le confinement est donc de retour depuis ce vendredi minuit. Les seules sorties autorisées seront destinées à se rendre au travail, à un rendez-vous médical, porter assistance, ou faire des courses et prendre l’air. Pour tout cela, l’attestation dérogatoire sera obligatoire. Les réunions privées et rassemblements publics sont donc interdits. Tout comme les déplacements d’une région à l’autre, à l’exception des retours de vacances de la Toussaint. Une tolérance est donc acceptée durant ce week-end. Les bars, restaurants et commerces considérés comme non-essentiels seront de nouveau fermés, et le télétravail généralisé. Et cette fois, l’Etat prendra en charge les pertes d’entreprises, à hauteur de 10 000€/mois.
Cependant, et à l’inverse du premier confinement, les services publics, les usines, les exploitations agricoles et le BTP, poursuivront leurs activités, « dans le strict respect des protocoles sanitaires ». De la même façon, les écoles, collèges et lycées resteront ouverts.
Enfin, les frontières internes de l’Union européennes resteront ouvertes, comme l’ont souhaité les Etats membres, à Bruxelles. Et pour les Français vivant hors de la zone Schengen, l’accès au territoire national demeurera possible. Cependant, des tests PCR seront mis en place aux aéroports, afin de procéder à des mises en quarantaine, si cela est nécessaire. Vous pouvez retrouver l’allocution du Président de la République, sur notre site lesfrançais.press