Samantha Cazebonne, M’Jid El Guerrab, Anne Genetet, Meyer Habib, Amélia Lakrafi et Frédéric Petit rappellent donc que le plan de soutien de 150 millions d’€ accordé au réseau scolaire français à l’étranger, doit tenir compte de la solidarité, la transparence, l’équité et la justice, qui régissent, non-seulement, les règles du réseau, mais aussi la République Française dans son ensemble. Car, face à l’ampleur de la crise, la mobilisation au sein du réseau l’est tout autant. Et derrière l’appel de ces parlementaires, de nombreuses associations de parents d’élèves à travers le monde, exigent cette transparence. Tous considèrent que c’est uni, que le réseau survivra.

Car, tous, redoutent dans le même temps, un grand nombre de situations malheureuses, où des élèves et des enseignants locaux, soient obligés de quitter leur école et leur poste. Cette somme de 150 millions d’€ doit donc rapidement venir soutenir la trésorerie des établissements.

Les parlementaires qui ont cosigné la Tribune, savent dans le même temps que cette période amènera également un grand nombre de changements et d’évolution. Mais ils devront être dictés par la recherche d’efficience et d’efficacité, pour un model d’éducation à l’étranger, qui fait la force de la représentation de la France à travers le monde. Ces enjeux demandent également une vision constructive, et non un enlisement, pour retrouver la dynamique que la France n’aurait jamais dû voir s’arrêter avant l’arrivée de la pandémie. Ces Parlementaires soutiennent donc le cahier des charges voté par le bureau des Affaires étrangères. Ce-dernier renferme la volonté de diffuser cette aide le plus largement possible ; l’assistance juridique de la part des postes diplomatiques pour les associations et aux familles non françaises ; le redéploiement des crédits à travers le programme budgétaire Diplomatie culturelle et d’influence ; et la création d’un « Plan de crise Ecole-Culture-Francophonie » de la part du corps diplomatique, pour chaque établissement. Des plans post-covid, établis sur 5 ans, et une réflexion sur l’avenir des réseaux sera également nécessaire. Un cahier des charges à retrouver sur notre site lesfrançais.press.