Coronavirus

31 nouveaux cas signalés hier dimanche à Hong Kong.

Hong Kong prolonge l’interdiction de tous les vols commerciaux depuis le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud

Le gouvernement a déclaré que ces mesures étaient nécessaires pour se prémunir contre les nouvelles variantes du virus, plus infectieuses.

«La situation épidémique dans le monde reste grave, avec des cas liés à la nouvelle variante du virus plus transmissible», pouvait-on lire dans un communiqué du gouvernement. «Après avoir examiné les derniers développements épidémiques dans le monde et dans les endroits concernés, le gouvernement hongkongais estime qu’il est nécessaire de maintenir la mesure visant à empêcher les personnes qui sont restées au Royaume-Uni et en Afrique du Sud d’embarquer pour Hong Kong», indique le communiqué.

La quarantaine obligatoire de 21 jours reste également pour les toutes les personnes arrivant à Hong Kong en dehors de la Chine. Ces deux mesures seront revues toutes les deux semaines. Hong Kong reste l’un des rares pays à interdire à ses propres citoyens de revenir.

Arrestations à Hong Kong

Les ministres des Affaires étrangères d’Australie, de Grande-Bretagne, du Canada et le secrétaire d’État des États-Unis ont publié une déclaration commune, exprimant leur préoccupation face à l’arrestation massive de personnalités politiques et de militant pro-démocratie la semaine dernière. 

Ils ont déclaré que la loi sur la sécurité nationale était une violation flagrante de la déclaration commune sino-britannique, remettant en cause le statut «un pays, deux systèmes». Dans leur déclaration, les ministres des Affaires étrangères ont également exhorté les responsables de Hong Kong et de Pékin à respecter les droits et libertés du peuple de Hong Kong.

De son côté, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme appelle les autorités de Hong Kong à éviter d’utiliser la loi sur la sécurité nationale pour supprimer les droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association. Le Haut-Commissariat demande également à la Chine et aux autorités hongkongaises de garantir le droit à la liberté d’expression dans le cadre des enquêtes en cours, « notamment en permettant aux journalistes et aux organes de presse d’exercer pleinement et librement leurs fonctions légitimes ».

Face à ces réactions, le gouvernement de Hong Kong a réfuté hier la déclaration conjointe, affirmant que les droits et libertés légitimes du peuple de Hong Kong sont respectés par le biais d’un système judiciaire indépendant. Les autorités hongkongaises ont également condamné les ministres des Affaires étrangères pour avoir fait des remarques jugées “calomnieuses” sur la loi sur la sécurité nationale.

La Chine tente de maitriser un retour de l’épidémie

Information de France télévision avec l’AFP

Alors que les vaccinations sont toujours en cours plus de 300 nouvelles contaminations en quelques heures ont été signalées dans deux villes de la province du Hebei, voisine de Pékin. 

Dès ce week-end, les autorités ont réagit et les 18 millions d’habitants sont placés en quarantaine. Les écoles, supermarchés et magasins sont fermés. Les transports publics sont à l’arrêt. Les habitants des deux villes Shijiazhuang et de Xingtai vont devoir se faire tester. 40.000 médecins et infirmières viennent d’arriver en renfort. La tension est forte, alors que le Nouvel An chinois approche, les autorités conseillent de limiter au maximum les déplacements pour éviter toute nouvelle propagation. 

Les enquêteurs de l’OMS vont pouvoir se rendre en Chine

Information de RFI, de Stéphane Lagarde

Après un faux départ la semaine dernière, officiellement pour des questions de procédure, l’équipe de l’OMS chargée d’enquêter sur l’origine de la pandémie de Covid-19 pourra bientôt se rendre en Chine. C’est en tous cas ce que laissent entendre les autorités sanitaires chinoises, même si aucune date n’a encore été fixée. La commission nationale chinoise de la santé s’est dit prête à « soutenir activement l’équipe d’experts de l’OMS ». « La Chine a toujours attaché une grande importance à la traçabilité du virus », a affirmé Zheng Yixin lors d’une conférence de presse samedi 9 janvier à Pékin. « Un groupe comprenant des virologues, des épidémiologistes, des médecins et des responsables de la santé publique a été mis en place côté chinois, pour accueillir les experts internationaux », poursuit le directeur adjoint de commission nationale de la santé. Suite à quatre vidéoconférences pour fixer les modalités de l’enquête, l’OMS a obtenu le feu vert pour venir en Chine, mais pour l’instant comme nous vous l’indiquions, pas de précisions quant au calendrier et aux marges de manœuvres qu’auront les enquêteurs.

Enfin la météo avec des températures qui iront de 10 à 14°. Aujourd’hui lundi 11 janvier, nous fêtons les « Paulin ».