Lundi pas de journal.
Mardi
Les médias d’État chinois et le Xinjiang
Information de RFI
Cette combinaison d’images satellites publiées lundi 1er février par Copernicus, le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne, montre un centre de détention près de Dabancheng, dans la région du Xinjiang, en Chine. Les images satellites montrent que certains des camps ont été fermés et que d’autres ont été agrandis ou convertis en prisons, selon les analystes, information reprise par l’agence Associated Press.
Les autorités chinoises ont utilisé une propagande comprenant l’enquête d’une journaliste française présentée comme ayant de la famille dans cette région de l’ouest de la Chine. Mais rien ne permet d’attester de l’existence même de cette journaliste.
Elle se nomme Laurène Beaumond. Sur le site en français de la télévision chinoise CGTN, on nous dit qu’elle est une journaliste indépendante basée en France, avec un master de journalisme, elle aurait travaillé dans différentes rédactions parisiennes avant de poser ses valises à Pékin où elle a vécu presque 7 ans. Son article, posté le 28 mars sur le site de la chaîne CGTN et tweeté la semaine dernière, d’un compte qui s’avère inauthentique, s’intitule : Mon Xinjiang, halte à la tyrannie des fakenews. Il reprend le narratif des autorités chinoises qui réfute l’existence de camps de détention au Xinjiang, et invalide les témoignages de Ouïghours sortis de ces camps, anciens et anciennes détenues ou instructeurs. L’article publié sur le site de la télévision d’État corrobore les assertions exposées dans une vidéo mise en ligne le 11 mars sur le site de l’ambassade de Chine en France. Reste qu’aucun élément tangible ne permet de savoir qui est réellement derrière l’article publié sur CGTN. Laurène Beaumond n’a jamais rien publié sous ce nom jusque-là, sur un pays où elle aurait passé 7 ans de sa vie. Aucune trace non plus de cette « journaliste diplômée », censée être passée par les rédactions parisiennes, dans les registres de la Commission de la carte professionnelle des journalistes. Pour dénoncer ce qu’elle présente comme des « fake news », la chaîne d’État chinoise n’a rien trouvé de mieux – semble-t-il – que d’inventer ce profil. Face aux accusations de fabrication, la chaîne d’État évoque désormais un témoignage anonyme, donc invérifiable.
Mercredi
“Grève de la faim” des propriétaires de bars
Un groupe de propriétaires de bars, de karaokés et de salons de mah-jong a entamé une grève de la faim symbolique pour protester contre les mesures antiépidémiques qui les ont contraints à fermer leurs établissements pendant la majeure partie de l’année dernière. Au cours de l’année passée, ils ont été totalement fermés pendant 230 jours, ouverts avec des restrictions pendant 101 jours et autorisés à fonctionner normalement pendant 24 jours seulement.
“Les gens sont en nombre important sur les plages… les restaurants sont pleins, les parcs à thème, les salles de sport ont également été autorisées à rouvrir mais nous sommes les seuls à souffrir et à ne pas pouvoir ouvrir“, a déclaré Leung Lap-yan, président fondateur de la Licensed Bar and Club Association.
Les dernières fermetures sont en vigueur depuis novembre, ce qui signifie que les propriétaires de bars n’ont pas profité des périodes importantes pour eux que sont les fêtes de Noël, du Nouvel An et de Pâques.
Jeudi
Le procès de Jimmy Lai a commencé cette semaine
Le magnat des médias est inculpé avec le vice-président du Parti travailliste Lee Cheuk-yan et l’ancien président du Parti démocratique Yeung Sum, pour avoir participé à un rassemblement non approuvé le 31 août 2019. Leur procès a débuté au tribunal de district de Wan Chai mercredi matin et devrait durer une semaine, les trois accusés ont soudainement plaidé coupable. « Je plaide coupable mais je n’ai rien fait de mal. L’histoire m’absoudra » , a déclaré Lee Cheuk-yan à la cour. La peine maximale qu’ils encourent pour cette accusation est de 5 ans d’emprisonnement.
Vendredi
Twitter lance l’émoji #MilkTeaAlliance
Information de l’agence Reuters
Le géant des médias sociaux Twitter a lancé jeudi un emoji célébrant les un an du mouvement MilkTeaAlliance, mouvement mondial en ligne en faveur de la démocratie qui rappelez-vous, avait réuni des militants anti-Pékin à Hong Kong et à Taïwan et des manifestants en Thaïlande ou encore au Myanmar.
L’utilisation de l’hashtag a de nouveau atteint un pic en février après le coup d’État militaire au Myanmar, où les manifestants utilisant l’hashtag ont rallié le soutien régional. “Nous avons vu plus de 11 millions de Tweets comportant l’hashtag #MilkTeaAlliance au cours de l’année écoulée“, a déclaré Twitter dans une annonce qui a propulsé le hashtag en tête des trending en Thaïlande, à Hong Kong et à Taïwan, à suivre…
Actualité de la communauté
Mixed colours : Rebirth
C’est le nom donné à l’exposition organisée au bénéfice de l’association « Enfants du Mékong » qui aura lieu du 29 avril au 3 mai au Pulse de Repulse Bay. Depuis maintenant plusieurs années, des artistes mettent en vente leurs œuvres au profit de l’association. Les talents et la générosité des artistes font de cet événement un moment fort.
Les bénéfices seront reversés à l’association afin de scolariser des enfants, de les former à des métiers, d’accéder à une vie meilleure et d’avoir le pouvoir de défendre leur terre, leur culture et leur mode de vie.
Mixed colours : Rebirth
Du 29 avril au 3 mai
The Pulse – Repulse Bay
Enfin la météo,
avec des températures qui iront de 20 à 26° avec des risques d’averses. Aujourd’hui samedi 10 avril, nous fêtons les « Fulbert » et demain dimanche 11 mars nous fêterons les « Stanislas ».