Bonjour à toutes et à tous, nous sommes le mercredi 15 janvier 2025 et vous écoutez le flash quotidien des expatriés. Aujourd’hui dans nos titres : 3 mois pour refaire la réforme des retraites ? – Olivier Grondeau, otage en Iran – 74% des Français pour la révocation des accords de 1968 signés avec l’Algérie
Une remise en chantier” de la réforme des retraites.
Depuis plusieurs jours, les socialistes menaient des discussions avec le gouvernement pour un accord de non-censure, en échange d’une renégociation rapide de la réforme des retraites et de concessions budgétaires. Au centre des tensions, la révision de l’âge de départ, fixé à 64 ans par la loi de 2023. François Bayrou a défendu mardi une réforme “vitale” en raison du “lourd problème de financement de notre système de retraites”. Mais face aux contestations, le Premier ministre a décidé d’adopter une “méthode inédite et quelque peu radicale”. Ainsi, le chef du gouvernement va demander “une mission flash à la Cour des comptes, de quelques semaines” pour obtenir des “chiffres indiscutables” sur les retraites. Une “délégation permanente” sera créée, avec les “partenaires sociaux”, dans les mêmes bureaux, “pendant trois mois à dater du rapport de la Cour des comptes”. A suivre
La sortie de l’anonymat d’Olivier Grondeau
Olivier Grondeau, 34 ans, que ses proches présentent comme un voyageur amateur de poésie, a été arrêté à Chiraz (au sud de l’Iran) en octobre 2022. Il a été condamné à cinq ans de prison pour “complot contre la République islamique”, a expliqué sa mère, Thérèse Grondeau, sur la radio publique France Inter. Révéler son identité, “c’est une grosse prise de risque, beaucoup de stress. Il avait très peur de revenir à l’isolement”, a souligné Tristan, un de ses amis. Mais “sa santé déclinant chaque jour, il a pris sur lui de prendre cette décision de médiatiser son cas”. Le ministère des Affaires étrangères français a salué lundi le “courage” des trois Français détenus et de leurs proches “dans l’épreuve qui leur est infligée par l’Iran”. Vendredi dernier, il avait convoqué l’ambassadeur iranien à Paris pour dénoncer leur situation “insupportable, avec des conditions de détention indignes qui, pour certaines, relèvent en droit international de la torture”.
L’immigration en France, un problème algérien ?
Dans un contexte de tensions entre la France et l’Algérie, les accords de 1968, qui organisent la circulation, l’emploi et le séjour en France des ressortissants algériens et de leur famille sont de plus en plus pointés du doigt. De Gabriel Attal à Marine Le Pen en passant par Élisabeth Borne, Édouard Philippe ou encore Éric Ciotti, la classe politique entend s’emparer du sujet. Un point de vue partagé par les Français qui plaident à 74% pour la suppression des accords de 1968, selon un sondage* CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD publié ce lundi 13 janvier. En parallèle, 25% des interrogés s’y opposent et 1% ne se prononcent pas.
Et voilà c’est ainsi que s’achève ce bulletin quotidien des Français de l’étranger. On se retrouve demain jeudi 16 janvier pour une nouvelle édition, d’ici là passez un beau mercredi où que vous soyez