Bonjour à toutes et à tous !!!
On parle aujourd’hui des remous post-élections sénatoriales au sein des fédérations PS et LR chez les expatriés. Si les deux partis historiques ont réussi à sauver 1 sénateur dans chaque camp, ils connaissent tous deux des bouleversements et une ambiance tendue à la suite de cette élection.
Chez les LR, par exemple, le chef de file de la fédération des Français de l’étranger, Christophe Frassa, a passé la main après 6 ans à ce poste, à Ronan Le Gleut. Une personnalité jugée plus rassembleuse et pro-européenne, par le bureau national, qui cherche à créé l’émulation derrière le candidat à la Présidentielle, qui sera déterminé lors du Congrès du 4 décembre.
Au PS, l’heure est à la remise en ordre de bataille, après le combat livré entre Ségolène Royal et les élus consulaires pour obtenir l’investiture du parti, aux Sénatoriales. La patronne du comité fédéral – Cécilia Gondard – a donc sommé les dissidents de choisir entre leurs ambitions personnelles et l’appartenance au Parti. Neuf cadres ont ainsi reçu une lettre pour les suspendre, ce qui les amènera devant la commission des conflits. C’est cette-dernière qui décidera de leur avenir au sein du PS. L’ancien n°2 sur la liste de Ségolène Royal, et vice-président des Français du Monde – Mehdi Benlahcen – est concerné au premier plan. Il prévoit donc des élections à l’Assemblée des Français de l’étranger, le 7 décembre, car il en tient de la survie du PS, selon lui. Et le sénateur Jean-Yves Lecomte a apporté son soutien aux cadres concernés.
Une procédure qui s’inscrit dans la logique des statuts du Parti, selon Cécilia Gondard. Elle entend donc relancer une dynamique en vue des Législatives de juin 2022, alors que la fédération ne compte plus qu’une centaine de membres.