Le document a été remis au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le 13 décembre. Intitulé « Excellence et vulnérabilité », il présente un panorama complet des aspirations de près de 2,5 millions d’expatriés dans le monde, depuis 2014. Le Ministère qui a déjà une connaissance assez pointue des enjeux de l’expatriation grâce aux 209 postes consulaires et les retours des élus et conseillers des Français de l’étranger. Carrefour, April International, mais aussi la Banque de France, BNP Paribas et le dispositif Chose France font partie des membres du board de ce baromètre, qui s’est appuyé sur 12 000 réponses et 20 000 verbatims. Quatre thèmes principaux ont été abordés : Pourquoi partir en expatriation ? L’impact sur la carrière et l’organisation du travail ; L’impact sur la famille, les conjoints et les enfants ; Et l’identité, l’interculturel et l’écologie. Et parmi les répondants, 80% sont Français, 11% d’expatriés mutés, 13% d’aventuriers, 14% de conjoints, 22% de retraités, 29% de self initiative et 14% d’autres.
Et comme nous sommes Français, l’un des points auquel le baromètre est le plus attentif, c’est le moral des expatriés. Les consultations psychologiques sont davantage prises en compte par April, qu’au lancement du baromètre en 2014. Ainsi, le moral des hommes serait en hausse, contrairement à celui des femmes. La charge mentale entre aussi en compte dans ce baromètre. Et l’expatriation semble également se baser sur la réalisation personnelle désormais. Et selon la Banque de France, nous sommes passé de personnes qui travaillaient à l’étranger, à de vrais projets familiaux, ou non, mais à l’étranger. Un baromètre qui sert aussi à la Banque de France, et au lien qu’elle entretient avec ses 370 agents expatriés. Enfin, le recours au télétravail et la pris en compte de l’environnement sont aussi des facteurs importants pour nos expatriés.