Elles ont eu lieu vendredi, alors que quatre autres écoles de l’ONU ont été touchées, et que les étrangers de Gaza ont été évacués vers la frontière égyptienne.
Car 2 millions de personnes vivent sans eau ni électricité à Gaza désormais. Israël entend ainsi resserrer l’étau autour des terroristes du Hamas, après les massacres du 7 octobre dernier. 34 Français ont été évacués ce week-end, dont des binationaux et des ayants droits. Or, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, estime à 170, le nombre de Français à Gaza. Mais le gouvernement du Hamas ne laisse désormais plus aucun étranger être évacué, après le refus d’Israël de laisser passer des blessés palestiniens.
Le ministère des Affaires étrangères français a été informé par les autorités israéliennes d’une frappe visant l’Institut français de Gaza, vendredi. Or, le quai d’Orsay a demandé des explications, rappelant que l’Institut français de Gaza « appartient à un réseau de plus de 150 établissements culturels dans le monde ». Il est « chargé de promouvoir la coopération culturelle, intellectuelle et audiovisuelle, de valoriser la création contemporaine française et francophone, de présenter l’enseignement supérieur français auprès des étudiants et enseignants étrangers ».
Un tir qui a aussi touché les bureaux de l’AFP, laissant un trou béant sur la façade, et fait d’importants dégâts. Fort heureusement, personne ne se trouvait sur place a indiqué le PDG, Fabrice Fries, qui a condamné cette frappe.