Dans son discours du 1er septembre, à la conférence des Ambassadeurs, Elisabeth Borne a promis une nouvelle méthode de travail à nos diplomates, représentées par les ambassadeurs. Aux côtés de la ministre des Affaires Etrangères – Catherine Colonna – et du Président de la République, la première ministre a souhaité « une nouvelle méthode, davantage fondée sur l’écoute, le partage des options à notre disposition, et des contraintes qui pèsent sur nous ».
Un discours qui a trouvé un fort échos auprès des Conseillers des Français de l’étranger. Alors que la réforme du fonctionnement des conseils consulaires est en vigueur depuis les élections de mai 2021, des conflits entre représentant de la circonscription consulaire et l’administration dans les consulats, sont apparus. Une situation que les Conseillers des Français de l’étranger ne comprennent pas, car leur mandat est bénévole, et qu’ils disposent de peu de prérogatives.
Elisabeth Borne a donc appeler à plus de cohésion, et le dépassement des clivages. Comment accepter, par exemple, qu’un Consul interdise l’accès au consulat, à une élu consulaire, comme ce fût le cas au Paraguay, dernièrement ? Ou encore que nos élus ne soient pas intégrés au processus de décisions qui désignent la vie des expatriés ?
Si ces questions trouvent un écho à Paris, elles doivent aussi trouver un mode de fonctionnement respectueux de la démocratie et des choix de nos compatriotes.