Traditionnellement, le temps de carême, actuellement en cours, est lié aux efforts auxquels nous consentons pour améliorer la maîtrise de nous-même. Souvent ces efforts se concentrent surtout autour de la nourriture et de la boisson. Les premiers peuvent s’appliquer à tout le monde (le chocolat est surtout visé). Les seconds s’appliquent surtout aux adultes et adolescents (l’alcool est alors dans le viseur). Si les boissons alcoolisées sont socialement admises, on reconnaît que, si l’on en abuse, elles peuvent nuire gravement à la santé. C’est moins évident pour la nourriture.
Certes, beaucoup font attention à ne consommer en général que des aliments sains, faits à base des produits naturels. Ce que l’on appelle manger bio. Mais, souvent la culture de la “bonne” nourriture n’est pas le fort, tout au moins dans les pays occidentaux, surtout sous l’influence du fast food. Moins cher et plus facile à préparer pour consommer ce n’est pas vraiment le synonyme de la bonne nourriture. Cependant en Occident, l’éveil nutritionnel est plutôt bien enclenché.
Il y a encore peu de temps, on pensait que manger sain était surtout le privilège des riches. Certes, le prix fait la différence. Ou alors que c’était seulement le privilège de ceux qui vivent longtemps. La corrélation entre la bonne nourriture et la longévité est scientifiquement prouvée. Mais pour que la bonne nourriture fasse des bons effets sur le corps, il faut un troisième élément, celui de la bonne flore intestinale. Les dernières découvertes le confirment.
La bonne nourriture + la bonne digestion (+la génétique favorable) =longue vie.
Où que vous soyez par rapport à ces questions, et si le carême vous parle, voici cette méditation sur la consommation du pain. Je vais la conduire en faisant des parallèles entre le pain pour le corps et ses forces physiques, d’un côté, et le pain pour l’esprit et ses forces spirituelles, de l’autre. Si pour le pain physique il s’agit de longue vie, c’est de l’éternité qu’il est question pour le pain spirituel. Et chaque fois, flore intestinale, physique ou spirituelle sera à prendre en compte. Le pain qui nourrit le corps et le pain qui nourrit l’esprit, les deux pains sont intégrés dans le même corps. La foi permet d’identifier la valeur propre du pain spirituel et de distinguer entre les deux flores intestinales, tout comme d’identifier la voie d’assimilation propre à chacun de ces deux aliments.
Le constat principal porte sur la diminution drastique de la consommation de ces deux pains. Y a-t-il une corrélation de cause à effet entre les deux tendances ? C’est difficile à dire. Ce que l’on peut seulement constater, c’est que ces deux besoins ont diminué pour des raisons semblables, en lien avec l’évolution de notre civilisation occidentale, qui d’ailleurs rejaillit sur le monde entier. Dans cette méditation, je me limite uniquement à la France, avec quelques incursions dans mon enfance pour y puiser quelques souvenirs croustillants, comme du bon pain.
La consommation du pain qui était la base de notre alimentation depuis 30 000 ans est massivement rejetée. En France, pays du pain, la consommation du pain a été divisée par sept en cent ans. 30 000 boulangeries ont fermé depuis 40 ans. L’Église catholique, de son côté, encore naguère disposait rien que sur l’Hexagone de plus de 40 000 églises et chapelles dédiées au culte, la destination naturelle et exclusive de ce type d’édifices. La plupart sont actuellement, soit définitivement fermées, soit ouvertes occasionnellement, souvent pour des événements culturels : concerts, expositions, conférences… Plus de boulangers spirituels sur place pour assurer la production du bon pain, le pain des anges. Et ceux qui viennent de temps en temps pour y faire un tour et officier pour en faire sont de plus en plus rares. Les affamés de l’Eucharistie sont quant à eux priés d’organiser le covoiturage pour se rendre aux endroits de la distribution de ce met de plus en plus rare, et s’ils ne peuvent pas se déplacer d’attendre une âme charitable (le plus souvent un ou une laïque) qui le leur apporterait.
En commentant cette diminution des boulangeries destinées à nourrir les corps, le site dédié à la santé parle même d’un signe des temps. La diminution drastique des boulangeries est considérée comme un signe des temps. Les signes (au singulier ou au pluriel) des temps est une expression bien connue dans le jargon théologique. Il a été remis au goût du jour lors du dernier concile de Vatican II (1962-65). Le document consacré à la relation entre l’Église et le monde, (Gaudium et Spes) contient cette expression. Elle est appliquée dans le contexte de la relation que l’Église entretient avec le monde. Les signes des temps sont des vecteurs de changements qui apparaissent dans le monde, dans la société. Signes par lesquels Dieu parle pour attirer l’attention des croyants sur le besoin de prendre en compte de telles nouveautés. La prise de conscience sur l’écologie intégrale (pape François), dont la nourriture saine en fait partie, est un exemple de signe des temps.
Se lever à deux heures du matin, n’est plus un effort auquel on consent volontairement. On peut se lever une fois lors d’un voyage touristique pour gravir un sommet ou/et voir un lever du soleil, la récompense est immédiate. Mais pas de façon systématique. Même pour les amoureux du pain frais, désireux de mettre la main à la pâte, et dans le pétrin, faute de rendement suffisant, plus d’un étant découragé, il n’y a plus de candidats pour exercer ce métier. Plus de prêtres non plus pour aller au chevet des mourants à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit. Les demandes d’un tel accompagnement pour porter le viatique, cette dernière communion, diminuent tout au moins autant que les disponibilités des prêtres pour le faire. La corrélation entre l’offre et la demande n’étonne pas, mais interroge sur la suite de l’évolution.
En général on est de moins en moins enclin à faire des efforts au-delà des limites que l’on s’impose en choisissant les domaines qui représentent de l’intérêt récompensé de façon quasi immédiate. Cette manière de se projeter à court terme et pour un intérêt personnel ou familial ou d’un groupe restreint, est-ce aussi un signe (des temps) ? Depuis toujours on s’impose des limites de ce que l’on veut ou on peut assumer. Les limites changent d’intensité, concernent plus petit nombre que naguère et se déplacent vers les nouveaux centres d’intérêts.
Enfant, j’allais chez le boulanger qui faisait cuire le pain quotidien. Les bonnes odeurs du pain qui venait de sortir du four prenaient possession de l’espace de la boulangerie. Ils remplissaient les narines et mettaient en alerte les sucs digestifs prêts à accueillir les aliments qui faisaient saliver. C’est dire que le corps entier était en émoi. Souvent le pain était déjà entamé, avant qu’il n’arrive à la table pour le petit déjeuner.
Les miettes qui tombaient de la table ne nourrissaient ni les petits chiens (cf. Évangile de Marc 7, 24-30) ni les poules qui n’y étaient pas ; et les chats qui y étaient n’avaient pas vraiment envie d’en manger. Donc on les balayait et jetait dehors.
Et si le pain devenait racine, on en faisait du pain perdu, ramolli dans l’eau et le lait, revenu sur le poêle, puis recouvert de confiture, faisait la joie des papilles toujours prêtes à s’exciter au moindre contact oculaire, olfactif avec la nourriture.
Traditionnellement jusqu’à mon enfance, on ne mangeait que du pain complet, ou semi complet mais toujours avec du son. La couleur dorée, brune, même presque noire, était associée au bon pain. Mais je me souviens d’en avoir aussi mangé des petits pains (bulki) blancs à l’intérieur. Le mauvais ne pouvait qu’être le pain mal levé. On n’avait aucune idée du pain blanc industrialisé, à la (triste) mode partout.
On peut faire du pain avec toutes sortes de céréales et même du maïs et du riz. La couleur en résulte. Mais l’envie d’avoir du pain blanc renvoie sans doute à un vieux réflexe archétypal, où, dans la culture occidentale, la blancheur était associée à la noblesse dans le sens le plus commun. Celui d’appartenance à une classe sociale aisée, avec les coutumes de laquelle on voulait s’identifier tout au moins un peu, là où cela semblait possible. De la peau blanche des dames qui n’avaient pas à travailler au champ au pain blanc, il n’y a qu’un pas. Mieux, dans la culture occidentale, la couleur blanche est associée à la pureté (pas au deuil et à la mort, comme dans les cultures asiatiques). Dans cette perspective, l’idéal de vie chrétienne, réalisée avec l’aide de la grâce de Dieu, consistait à se rapprocher au maximum du modèle de la Sainte Famille. Ils sont tous marqués par la couleur blanche. La Vierge Marie, vierge pure, et saint Joseph représenté avec des fleurs de lilas dans la main, et même Jésus est ce pain blanc, celui des anges.
Lors de ma dernière pérégrination en août en France, j’ai été frappé par la nouvelle manière de procurer du pain quotidien. Dans le village où je me suis trouvé, un point de distribution des baguettes était disposé dans la rue. Le livreur les y déposait au petit matin, une action commerciale sans contact humain. Chacun est dans son rôle, celui de producteur, celui de transporteur et celui de consommateur. Les deux derniers se déplacent vers un point fixe commun. Chacun fait un bout de chemin sans gêner l’autre par sa présence. Une sorte de self-service qui garantit l’efficacité. Certes, le livreur se lève aussi tôt, peut-être comme le boulanger autrefois, mais sans doute il est plus facile de devenir livreur que boulanger.
Et Dieu dans tout cela ? Dans la prière que Jésus apprend à ses disciples, il y a cette phrase : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ». A première vue, surprend cette insistance sur le présent, avec cette répétition : aujourd’hui et de ce jour. Comme s’il fallait demander chaque jour la même chose : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ». A moins que ce jour ne signifie notre séjour sur terre dans son ensemble.
Il est vrai que le pain fait partie des denrées périssables. Mais pas au point de pourrir aussi vite qu’une tomate ou une fraise. Si Jésus y insiste, c’est sans doute pour nous faire comprendre, non seulement la précarité de notre existence que la dépendance à l’égard de la nourriture signifie pour notre corps, mais aussi une dépendance à l’égard de la source de notre existence qui est en Dieu. C’est une prière quotidienne qui, à elle seule, devient déjà du pain quotidien, dont le croyant a besoin pour soutenir les forces de sa vie spirituelle. À elle seule, la prière est nourriture qui nourrit le priant. Cette nourriture est possible grâce à la relation entre le croyant et Dieu. Dans la prière chrétienne est visée avant tout la relation. C’est une relation fondée sur une bonne et belle fréquentation, relation fondée sur l’amour.
Imaginer un distributeur automatique dans un centre commercial avec des hosties consacrées par un ministre de Communion, c’est pousser le parallélisme jusqu’à l’absurde. Déjà pour la baguette c’est très dommageable d’être considérée comme une pure marchandise sans aucune connotation relationnelle. C’est purement et simplement nul et non avenu pour la communion eucharistique. La connotation relationnelle n’est pas statique. Toute messe a pour objectif de faire grandir humainement et spirituellement. C’est une croissance relationnelle constante qui concerne le “producteur” et le « consommateur ». Comme partout ailleurs, l’absence de contact conduit à l’appauvrissement personnel, dessèche la relation, jusqu’à la faire mourir. Un chrétien isolé, c’est un chrétien en danger de… mort subite.
Une bonne et belle fréquentation devrait aussi être appliquée dans le cas du pain quotidien, celui qui nourrit le corps. La nourriture accueillie “d’homme à homme” et partagée au cours d’un repas est un facteur favorisant le lien social. Même les plus sauvages des animaux qui se rassemblent pour vouloir y avoir chacun sa part, même les vautours et les hyènes, en opportunistes dans un jeu de massacre où chacun pour soi, ne ratent jamais une occasion de se rassembler lorsque celle-ci se présente pour dévorer d’abord, puis digérer de façon apaisée. Nourriture transmise « d’homme à homme » et partagée en présence des autres favorise le lien social, dont nous avons tous tant besoin.
Le paradis chrétien que la Bible décrit n’est qu’un grand festin autour de la table garnie en mets succulents et où le vin de réjouissance coule à flot. Mais ce n’est aucunement une ripaille et beuverie débridée, où on se saoule la gueule pour noyer le chagrin et déstresser tant soit peu avant une nouvelle confrontation avec la réalité. C’est une fête de “bons enfants” qui, tel un passe-temps ludique (passe-temps pour l’éternité 👍), se déroule en parfaite connaissance des pourquoi du comment d’une telle festivité. La connaissance porte sur le lien avec le passé, on n’oublie pas d’où on vient et pourquoi on est là. Même si la plus grosse partie revient à Dieu, la fête est possible grâce à toute une préparation durant la vie terrestre, préparation à laquelle le croyant participe en consommant le pain quotidien et en recevant le pain du ciel.
La nourriture partagée peut l’être parfois à distance, loin d’une table où le reste de la famille se réunit. Mais alors il y a au moins une pensée parfois exprimée sous forme d’une prière, parfois concrétisée par un coup de fil : comment vas-tu, chéri(e). Même si à distance on se veut plutôt rassurant, parfois les mots de vérité accompagnent une effusion de larmes qui purifie le regard et rend plus fort. C’est aussi de la nourriture partagée, les paroles et ce qui les accompagne, les rires et les larmes, sont livrées pour que la vie continue à être une belle vie désirée pour soi et pour les siens… pour tous.
La foi rapproche de Dieu, mais ne supprime jamais la véritable distance, et pourtant l’intimité est possible. Le croyant se nourrit alors de toute la parole qui sort de la bouche de Dieu. Même murmurée à l’oreille, la Parole est une nourriture à distance. Lorsque la Parole devient chair, ce qui se produit lors de la messe, le corps accueille la nourriture, l’assimile et la transforme en force vitale. L’intimité absorbe la distance qui naturellement sépare le Créateur de sa création. L’intimité réduit la distance à la fonction de complice.
Le croyant qui désire être nourri seulement par la Parole de Dieu (qui donne à penser), veut se contenter d’une intimité virtuelle. Son intimité relationnelle reste imaginaire, tant qu’elle n’est pas confrontée avec l’ensemble de la vie. Prendre part au repas du Seigneur, c’est aller à la rencontre des autres, semblables pour vivre avec eux la première étape de la vie chrétienne : » Voyez comme ils s’aiment », on disait des membres de toutes premières communautés chrétiennes. Prendre de ce pain-là pour se nourrir en présence des autres est bénéfique pour deux raisons. C’est d’abord pour vérifier comment ce pain nous transforme in situ, dans les relations immédiates avec les membres de la communauté qui y sont présents. Souvent la vérification coûte aux uns et aux autres. Avant d’aller à la rencontre d’autres frères, il est hautement préférable de pouvoir d’abord la faire entre frères qui se reconnaissent comme tels les uns pour les autres. Communier c’est mettre à disposition toutes les ressources dont la personne dispose pour aller à la rencontre des autres pour les accompagner et les aider. Les autres qui, au contact avec le croyant, vont petit à petit apprendre ce que frère en Jésus veut dire. Souvent, à cette démarche spirituelle que l’on ne trouve pas très utile, on oppose une démarche purement humaine. Nombreux sont les exemples d’une meilleure fraternité purement humaine en comparaison avec la fraternité chrétienne, pourtant fondée sur l’amour de Dieu et de son prochain. Pour les uns le pain quotidien, pour les autres le pain des anges. Comme si l’on partageait les rôles, les uns pour la fraternité humaine, dont même Dieu doit être fier, et les autres purement tournés vers les affaires du ciel. C’est aussi une illusion, dans laquelle certains se laissent enfermer.
Pour avancer dans cette méditation sur les deux pains, les conditions de leur fabrication et les conditions de leur bonne digestion, je reviens à la lettre qui m’a inspiré ce podcast.
“Chers amis,
Lors de son dernier repas, le Christ a partagé du pain avec ses disciples.
Imaginez si cela s’était produit en 2024…
… les disciples se seraient certainement tordus de douleurs !
En effet, le pain moderne est devenu indigeste[1].
Pourtant, il y a deux mille ans, le pain était considéré comme un aliment sain, voire sacré.
Qu’est-il arrivé depuis ?
Peut-on encore trouver, en 2024, du pain de la même qualité qu’au temps de nos ancêtres ?
Pour le savoir, je vous invite à lire le message ci-dessous.
À bientôt,
Laurent des Éditions Nouvelle Page”
Si l’on sait pourquoi actuellement on produit du pain de mauvaise qualité, il est moins évident de savoir pourquoi le pain eucharistique ne nourrit plus comme avant. Même si par le passé l’habitude de communier était moindre, à cause de l’exigence morale, le fait que plus de fidèles communient souvent, y compris les occasionnels, ne favorise pas la croissance spirituelle. Le pain des anges est-il devenu aussi indigeste que le pain industriel ? Si oui, ce n’est pourtant pas la formule chimique du pain eucharistique qui a changé, toujours de la farine et de l’eau. La foi en la transsubstantiation est toujours en vigueur, elle est toujours la même. Est-ce la flore intestinale spirituelle qui serait modifiée, en rendant plus difficile la bonne digestion pour l’âme ? Sans doute, c’est ici que se trouve la réponse à la question d’un manque de tolérance. Ce n’est pas la présence de gluten, comme dans le pain industriel destiné à la consommation ordinaire, qui par analogie modifierait la qualité de l’assimilation du pain eucharistique. (Si vous êtes allergique au gluten, car même dans les hosties consacrées il y en a, soit on se procure en hosties sans gluten, cela existe, ou alors on communie au vin.) Ni formule chimique matérielle, ni formule rituelle, spirituelle qui ont été modifiés. C’est donc la question d’une flore intestinale qui est en jeu.
Selon la description du corps par la culture chinoise traditionnelle, le cerveau est un deuxième estomac. La flore intestinale du cerveau gère la vie spirituelle. Prendre soin de deux estomacs, c’est une indispensable mission pour qui veut prendre au sérieux sa vie dans sa globalité. En tant que chrétiens, nous savons comment le faire. Les indications sont claires, les règles qui les accompagnent sont précises. Leur application est moins claire, car elle dépend de notre volonté. Il y a des périodes dans l’année qui sont plus propices pour mettre en place un système de veille, grâce auquel le travail visant à renouveler la flore intestinale spirituelle peut s’avérer possible. Et évidemment bénéfique, même jusque pour le corps.
Pour terminer, revenons à la lettre sur la bonne santé.
“La seule solution pour sortir des maladies causées par le pain, les blés modernes et le gluten, c’est de revenir au bon pain d’autrefois. C’est une urgence sanitaire.
Le pain ancestral est naturellement très pauvre en gluten.
Les blés anciens étaient naturellement pauvres en gluten.
Le levain et la fermentation lente réduisaient encore la teneur en gluten.
La fabrication à l’eau de source, au sel de marais salant, non raffiné, le pétrissage à la main, la cuisson traditionnelle se faisaient sans le moindre additif chimique.
Nous avons tous les outils aujourd’hui pour revenir à ce pain ancestral, consommé par les Perses, les Égyptiens ou encore par le Christ lui-même en Palestine, il y a 2000 ans.”
Si le pain quotidien, pour le corps physique est à purifier, ce que la citation vient de démontrer, pour ce qui est du pain eucharistique, c’est avant tout notre flore intestinale est à purifier, renforcer, rendre plus apte à digérer un tel aliment.
Ainsi soit-il!
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