Car l’été, de nombreux expatriés profitent de leurs congés pour revenir dans notre pays. Or, certains planifient de consulter des spécialistes, voire une opération, et d’autres ne sont pas à l’abris d’avoir un accident. Il est donc indispensable de savoir comment seront pris en charges ces frais de santé, car cinq situations différentes sont envisageables.
La première, c’est le travailleur détaché par son entreprise française. Il s’agit de la plus banale, et dans ce cas, l’expatrié reste couvert par la sécurité sociale française. Il n’y a donc aucune barrière à bénéficier des actes médicaux en France.
Ensuite, si vous êtes expatrié au sein de l’Union européenne, votre couverture dépendra si vous êtes encore actif, ou retraité. Si vous êtes salarié, chômeur, étudiant ou indépendant, vous devrez vous munir de la carte de sécurité sociale européenne, qui est gratuite et vous permettra d’informer le professionnel de santé de vos droits dans votre pays de résidence. Mais attention, la prise en charge est limitée si vous vous rendez dans des établissements privés. Vous devrez avancer les soins, puis faire les démarches pour vous faire rembourser dans votre pays de résidence.
Pour les retraités vivant dans l’Union européenne, vous dépendez du droit français si vous percevez une pension versée par un organisme français. Mais si cette pension est versée par un Etat membre, alors vous dépendez de ce pays. Il faudra donc demander la carte européenne pour obtenir votre remboursement.
Enfin, pour les expatriés résidant dans des pays hors de l’Union européenne, il faudra vérifier que votre pays de résidence possède une convention avec la France. La liste des 20 pays, ou territoires à l’avoir, est à retrouver sur lesfrançais.press. Un formulaire spécifique est alors à retirer avant de partir pour la France.
Et pour ceux qui n’auraient pas de convention, vous devrez rester 3 mois en France pour bénéficier de la protection universelle maladie, ou prendre une assurance spécifique, allant de 60 à 399€ par mois.