Si le Brexit et la sortie du Royaume-Uni de l’UE sera acté au 1er janvier 2021, aucun accord n’a encore été trouvé pour la poursuite de l’accord de réciprocité, qui vise à calculer la retraite au prorata de l’activité exercée de part et d’autre de la Manche.
Actuellement, ceux qui travaillent au Royaume-Uni, cotisent pour leur retraite dans le cadre du système britannique, le Pension Service. Mais s’ils prennent leur retraite en France, l’accord européen leur permet d’intégrer les trimestres et cotisations payées au Royaume-Uni, pour calculer le montant de la pension en France. Or, à partir du 31 décembre, cela deviendra caduc. Seuls les travailleurs détachés pourront continuer à cotiser pour une retraite en France. Les autres risquent de ne pas avoir la totalité des trimestres pour calculer leur retraite à taux plein.
Cependant, si l’accord d’équivalence est renégocié, il permettra de repousser la date d’entrée en vigueur au 30 juin 2021. D’ici là, la Caisse de retraite des Français de l’Etranger se prépare à accueillir de nombreuses demandes, et affine ses propositions.
Il va donc falloir suivre attentivement les évolutions de ce côté-là, mais le négociateur en chef européen du Brexit – le français Michel Barnier – se montre de plus en plus pessimiste sur un accord. Affaire à suivre…