Rappelons d’abord le contexte. En milieu de semaine, nous avons appris que l’Australie n’honorerait pas le contrat de 52 milliards d’€ passé avec la France, pour acheter des sous-marins nucléaires. Un camouflet, orchestré par les Etats-Unis, qui n’a pas manqué de faire apparaître un certain French Bashing, bien souvent de la part de Frahçais, eux-mêmes, sur les réseaux sociaux. Car, comme à l’instar de la crise sanitaire, qui avait entraîné son lot de virologues connectés, cette crise diplomatique a permis de voir fleurir des thèses sur l’amateurisme de la diplomatie française, et un antimarconisme primaire.
Ce qui a de quoi exaspérer le Docteur en sciences politiques et dirigeant de la French Arabian Business School, Arnaud Lacheret. L’auteur du livre « La femme est l’avenir du Golfe », s’effare que « Tous ces gens, qui se sont gaussés de la perte de 50 milliards pour notre pays en versant dans l’antimacronisme de base ont pourtant le même passeport que moi. Ils sont Français ». Et même si critiquer le gouvernement est un sport national, il appelle les Français de l’étranger à faire bloc, face à l’impérialisme du monde anglo-saxon. Arnaud Lacheret évoque ainsi les professeurs des Alliances Françaises qui doivent faire face à la surpuissance du British Council, et ses acteurs privés. Mais aussi aux représentants économiques français à travers le monde, qui se battent contre l’hégémonie anglo-saxonne.
Enfin, Arnaud Lacheret rappelle une devise anglaise, qui, en français dans le texte, se traduit par « bon ou mauvais : mon pays ». Il conclut en se disant que même si on peut critiquer lorsque son pays ne va pas dans la bonne direction, « un minimum de cohésion et de sentiment patriotique devrait tous nous animer quand notre pays se trouve ainsi déshonoré. Pensez aussi à ceux qui travaillent pour la France, partout dans le monde avant de poster n’importe quoi ».