Après avoir été voté jusqu’au 1er juin, cette possibilité est prolongée jusqu’au 30 septembre. En effet, lorsqu’un Français résidant hors de l’UE, et ne bénéficiant pas de la Caisse des Français de l’étranger, revient en France, il ne peut pas prétendre à la protection universelle, avant 3 mois. Or, le gouvernement a décidé de renforcer le système de solidarité pour soutenir ses nationaux à l’étranger pendant cette crise du Covid-19.
Habituellement, l’aide sociale est dispensée par les comités consulaires pour la protection à l’action sociale, depuis 1984. Or, dès la prochaine mandature, ces CCPAS seront dirigés par un président élu parmi les conseillers des Français de l’Etranger. C’est donc vers le Consulat que vous devrez vous tourner pour constituer votre dossier. En ce moment, les dossiers sont étudiés chaque mois. Et plusieurs aides sont potentiellement attribuées :
Notamment l’allocation de solidarité : Elle est inspirée du principe de minimum vieillesse accordée en France. Et elle est attribuée si le demandeur est âgé d’au moins 65 ans (60 ans, si vous avez une inaptitude au travail). Vous devez également être inscrit au registre des Français établis hors de France, auprès du poste consulaire compétent sur votre territoire. Et ne pas dépasser un certain seuil de revenus. Le montant de l’allocation est alors fixé pour l’année, et versée mensuellement.
Les aides sociales les plus régulièrement versées sont donc : l’allocation mensuelle de solidarité ; l’allocation mensuelle adulte ou enfant handicapé ; mais aussi l’allocation à durée déterminée (en cas de coup dur spontané, lié à un décès, un divorce ou une maladie) ; le secours mensuel spécifique (lié à l’enfance en détresse) ; et le secours occasionnel, pour bénéficier d’un don ou un prêt très ponctuel.
Or l’allocation à durée déterminée (ADD) spéciale Covid, vise à porter secours à nos ressortissants temporairement dans le besoin, à cause de la crise sanitaire en cours. Elle est donc accordée sans condition d’âge ; pour nos compatriotes ne bénéficiant d’aucune autre allocation mensuelle versée sur les crédits d’assistance du Ministère des Affaires étrangères. Une aide complémentaire continue sera cependant accordée aux bénéficiaires de l’allocation enfant handicapé. Mais dans les postes ayant plus de vingt allocataires, un barème est établi annuellement par le comité consulaire pour la protection et l’action sociale. Elle ne pourra pas excéder 6 mois, sauf si la période de pandémie se prolonge.
Enfin, les sociétés françaises de bienfaisance pourront, elles aussi, obtenir des subventions sur les crédits d’assistance aux Français à l’étranger. De telles associations permettent souvent, grâce à leur souplesse de gestion et à leur localisation géographique, de servir de relais au poste consulaire pour son action sociale.