Avec les crises économiques et sociales qui touchent la planète entière, les expatriés aussi peuvent être confrontés à des difficultés. Il existe alors toute une palettes d’aides sociales, proposées par les conseils consulaires.
Celles gérées par les consulats, sont dédiées avant tout : aux personnes âgées (allocation de solidarité) ; aux personnes handicapées (allocations adultes ou enfant) ; et l’enfance en détresse (secours mensuel spécifique). Il existe aussi les allocations à durée déterminée (6 mois maximum) ; les aides ponctuelles (secours occasionnels et aides exceptionnelles) ; et les prestations d’assistance consulaire (particulier à l’UE). Elles sont toutes calculées sur le taux de base fixé par le niveau de vie local, l’évolution du taux de change combiné à l’inflation constatée.
Dans le détail, l’allocation de solidarité s’adresse aux plus de 65 ans, ou en cas d’inaptitude au travail des plus de 60 ans. Le ou la demandeur doit être inscrit au registre mondial des Français établis hors de France. Et les revenus du demandeur sont pris en compte. Elle est versée mensuellement.
L’allocation à durée déterminée n’excède pas 6 mois, est versée mensuellement et sans condition d’âge. Elle est versée aux compatriotes aux moyens d’existence précaire, inférieurs au taux de base en vigueur dans sa circonscription. Elle ne peut, en revanche, pas être cumulée aux autres allocations.
Les allocations adulte ou enfant handicapés, sont attribuées aux titulaires d’une carte d’invalidité française, ou aux personnes qui assument la charge d’un enfant handicapé. Elles sont mensuelles, continues ou discontinues, et sur présentation d’un certificat médical, pour justifier de dépenses en ce sens.
Enfin, les secours mensuels spécifiques aux enfants sont versés en cas de répercussion concrète sur la situation des enfants, au niveau de sa santé, son équilibre psychologique, ou son éducation. Elle ne dépasse généralement pas la moitié du taux de base. Et les aides ponctuelles viennent en aide aux Français de passage, et les ressortissants non inscrits sur le registre des Français établis hors de France.
Enfin, les demandes se font au consulat, et le dossier sera examiné par les Conseils Consulaires. Il faut la majorité pour que le dossier suive son parcours. C’est la Direction des Français à l’Etranger et de l’Administration Consulaire, qui validera les décisions.