La plateforme téléphonique dédiée aux Français de l’étranger a atteint les 500 000 appels depuis son lancement en 2021. Elle est née après la pandémie de Covid, suite aux difficultés rencontrées par les Français de l’étranger pour entrer en contact avec l’administration. Cette plateforme doit notamment permettre de tenir à jour son état civil, exercer son droit de vote, ou encore bénéficier de la protection et l’assistance consulaire. Seul bémol, elle n’est accessible que depuis l’Europe. Et sa directrice, Pauline Carmona, a informé, mardi, que le cap des 500 000 appels avait été franchi. 

Ailleurs dans le monde, les Français de l’étranger doivent encore communiquer par courriel, téléphone, ou en se déplaçant à leur consulat. Les réponses sont alors aléatoires, du fait des difficultés pour joindre les Consulats. Mais aussi le surplus de questions auquel sont confrontés les agents des services consulaires, quand un expatrié parvient à les joindre. 

Les experts estiment encore que le dispositif serait confronté à des limites s’il devait être généralisé en dehors des frontières européennes. Et notamment par rapport à l’organisation à mettre en place en fonction des différents décalages horaires. Lors des différentes phases de test, c’est une mauvaise information donnée aux usagers qui ressortait. Mais aussi des retards ou absences de prise en charge, la dégradation du cadre de travail des agents du ministère des affaires étrangères, mais aussi une distance mise en place avec le pays tiers. 

Parmi les solutions préconisées, citons l’exploration du vécu administratif des résidents et voyageurs Français à l’étranger ; l’identification des problèmes rencontrées ; et la proposition de scénario d’harmonisation cohérente. 

Car ces 500 000 appels révèlent que le besoin des Français de l’étranger est là.