Car s’expatrier ne signifie pas renoncer à ses droits à la retraite en France. En effet, lorsque vous partez vivre à l’étranger, vous n’êtes plus automatiquement affilié au système de Sécurité sociale français. Vous ne cotiserez donc que si vous prenez une initiative volontaire pour le faire. 

C’est l’assurance vieillesse qui sera proposée par la CFE, pour maintenir le lien avec le régime général. Vous continuerez donc à acquérir des trimestres de retraite à valider vos droits, et éviter une interruption de carrière, ce qui peut impacter le montant de votre pension. 

Seules 3 catégories de personnes peuvent en bénéficier. Les salariés expatriés, que vous travailliez pour une entreprise locale, ou une structure détachée hors Union européenne. Les personnes sans activité à l’étranger, tant que vous avez été affilié pendant au moins 6 mois au régime de retraite français, et que vous en êtes sorti depuis moins de 6 mois. Le chargé de famille, avec à charge au moins un enfant de moins de 20 ans, et que vous avez été affilié au moins 5 ans au régime de Sécurité sociale en France. 

Le montant de la cotisation dépend de votre revenu annuel et du plafond de la Sécurité sociale. Retrouvez le barème sur le site cfe.fr

Enfin, pour cotiser à la retraite complémentaire, vous pouvez vous tourner vers des organismes partenaires, tel que Malakoff Humanis, par exemple, et ceux qui ont noué un partenariat avec la CFE.