Bonjour à toutes et à tous, vous écoutez le flash quotidien des expatriés du lundi 18 novembre. Dans les titres de cette édition : François Hollande contre l’imposition au passeport – Emmanuel Macron en tournée en Amérique du Sud – Grève illimitée à la SNCF pour les fêtes ?

L’imposition au passeport ?

 

L’ancien Président de la République, François Hollande, était à Londres pour partager sa vision du monde, et décrypter l’actualité internationale. À l’invitation de Sciences Po Alumni UK, celui qui est redevenu député de la Corrèze en juillet dernier, a pu échanger avec des étudiants lors de cet événement intitulé « In conversation with François Hollande ». Et il a également profité de cette tribune pour glisser quelques idées en vue de la prochaine élection présidentielle en France. Lesfrancais.press a pu l’interviewer, interrogée sur l’idée à la mode au sein du Nouveau front populaire d’instaurer l’imposition au passeport, le ténor de gauche répond cash :, « cela n’a pas de sens »

 

Mercosur et G20 au programme d’Emmanuel Macron

Au cours de cette tournée en Amérique latine qui le mène en Argentine mais aussi au Chili avant de rejoindre le Brésil pour le G20. Il a dû notamment expliquer aux pays du Mercosur, qui inclut les 3 États qu’il visite, pourquoi il s’oppose à la signature d’un accord de libre-échange entre ce bloc régional et l’Union européenne. Pourtant malgré la pression des agriculteurs français qui prévoient de se mobiliser dans les prochains jours, la Commission européenne, soutenue par plusieurs pays comme l’Allemagne et l’Espagne, espère signer ce traité d’ici la fin de l’année.

 

Pourrez-vous prendre le train pendant les vacances de Noël en France ?

 

Car, vous le savez, les syndicats cheminots appellent à une grève illimitée dès le 11 décembre pour protester contre le démantèlement de Fret SNCF. Jean-Pierre Farandou, président de la SNCF, a appelé auprès de la Tribune Dimanche « au sens des responsabilités » des cheminots. Le PDG du groupe ferroviaire a précisé que la transformation de Fret SNCF, imposée par un accord européen, est nécessaire pour la survie de l’activité fret. «Le paradoxe, c’est que celle-ci sera en bien meilleure forme économique qu’avant», grâce à une aide d’État de 30 millions d’euros par an. Il a insisté sur le fait qu’aucun licenciement n’était prévu et que les cheminots transférés trouveraient des solutions dans d’autres activités comme le TER.

 

C’est ainsi que se termine ce bulletin des Français de l’étranger. Beau lundi à toutes et à tous !