Le député de la 9è circonscription des Français de l’étranger – Karim Ben Cheikh – a fait adopter un amendement signant le retour de la solidarité nationale pour la sécurité sociale des expatriés.
Tout est parti il y a un an, lors d’une réunion organisée avec Eleonore Caroit, avec le bureau de la CFE er des parlementaires des deux chambres. Et si la CFE est une entreprise de droit privé, pilotée par un conseil d’administration composé d’élus locaux et nationaux, elle est relativement autonome. Contrairement à la Sécurité sociale, elle ne peut pas être en déficit, et ne peut pas puiser dans les fonds publics pour se financer. De plus, la CFE ne filtre pas ses affiliés, à la différence des assurances privées. Un Français sera alors accepté sans condition, ni questionnaire de santé.
Mais la dissolution de l’Assemblée a stoppé les discussions. Un réseau réactivé par sa présidente, Isabelle Frej, depuis la prise de fonction des nouveaux élus. Et l’amendement adopté la semaine dernière, le nombre de 25 millions d’€ est avancé. Mais Isabelle Frej ne souhaite ni augmenter les cotisations, ni baisser les prestations pour pérenniser l’équilibre de la caisse. Elle fait donc appel à des placements autorisés, le niveau de tarification et de remboursement, et les services externalisés. D’autant que l’Etat rémunère mal la catégorie aidée, par exemple, avec 700 000€ versés en 2024, pour un coût total de 4 millions 300 mille €.
Karim Ben Cheikh a donc souhaité donner les moyens à la CFE d’adapter sa réglementation. Un financement exceptionnel viendrait donc compléter les offres de l’entreprise. Et si la CFE bénéficie de réserves importantes, elle pourrait placer des gammes de produits financiers pour éviter tout défaut dans le futur. Reste désormais au Sénat de poursuivre le travail des députés.