Bonjour à toutes et à tous, nous sommes le vendredi 11 octobre, dans le dernier flash quotidien des expatriés de la semaine, on parle du budget de la France pour 2025 – de l’alerte du député des Français du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest – et de l’Institut français de Beyrouth.

60 milliards d’euros à trouver

 

Vous le savez Michel Barnier doit trouver 60 milliards d’euros en 2025 pour tenter de limiter le déficit ! Pour cela, il a présenté son budget ce jeudi 10 octobre à l’Assemblée nationale. Le chef du gouvernement a rappelé que les intérêts payés par la France pour renouveler sa dette sont aujourd’hui “considérables”, 56 milliards d’euros par an “que nous donnons aux autres, à ceux qui nous prêtent de l’argent”. Michel Barnier rappelle que ce coût équivaut à “800 euros par Français, par an”. Pour y répondre, on a appris ce jeudi que le patronat et les syndicats vont devoir réaliser 400 millions d’euros d’économies en plus par an, soit au total 1,2 milliard d’euros sur les trois ans de la convention Unedic. Un montant qui s’ajoute aux 400 millions d’euros également attendus grâce au décalage de deux ans de l’âge à partir duquel les seniors bénéficient d’une durée d’indemnisation plus longue. Ces économies sont certes très loin de celles qui étaient prévues dans le cadre la réforme Attal, qui vient d’être enterrée. Le durcissement des règles devait rapporter à terme 3,5 milliards d’euros par an. Tout au long du mois d’octobre, le projet sera amendé, nous en reparlerons donc.

Karim Ben Cheïkh dénonce les obsessions migratoires

 

Pour le député des Français du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest, les idées de l’extrême droite ont gagné la droite y compris jusque dans le camp macroniste. Dans une interview à retrouver sur Lesfrancais.press, il revient sur la problématique des OQTF. Pour lui, c’est une mesure administrative qui est presque sans rapport avec le niveau d’intégration d’un individu. Et il déplore que le débat médiatique et politique actuel tend à confondre toutes les situations à dessein avec le but de présenter des chiffres importants pour effrayer les Français.

L’Institut français de Beyrouth toujours en fonction

 

Dans les circonstances très difficiles que traverse le Liban, maintenir le lien avec les familles est la priorité de l’Institut français de Beyrouth. Ainsi la médiathèque et les espaces extérieurs restent donc ouverts selon les horaires habituels malgré la guerre qui crépite au loin. Dotée d’un large fond, notamment en littérature jeunesse et bande dessinée, ainsi que d’outils permettant des activités créatives (dessins, jeux de société, …), la médiathèque attend tous les francophones pour lire, apprendre et échanger. Une belle initiative que nous saluons.

C’est ainsi que se termine cette semaine de bulletin des Français de l’étranger, bon vendredi à toutes et à tous où que vous soyez ! On se retrouve lundi pour parler de la 41ème session de l’Assemblée des Français de l’étranger qui s’ouvre à Paris ce 14 octobre.