L’objectif du gouvernement est d’économiser 60 milliards d’€, qui repose sur 1/3 de recettes supplémentaires, et 2/3 de réduction de dépenses publiques, soit 40 milliards d’€.
Pour y parvenir, plusieurs pistes sont à l’étude. Notamment une contribution exceptionnelle annoncée par le ministre délégué du Budget et des Comptes public, qui concernerait 0,3% des ménages. Il a pris l’exemple d’un ménage sans enfant qui toucherait 500 000€ par an. Seuls 65 000 ménages français seraient donc touchés, sur les 20 millions s’acquittant de l’impôt sur le revenu. Pour les Français de l’étranger, cette nouvelle taxe s’appliquera aux non-résidents qui ont choisi le taux moyen mais aussi, selon nos informations, à ceux qui ont choisi l’impôt forfaitaire libératoire à 20%. Laurent Saint-Martin précise, en tout cas, qu’il n’y aurait ni « d’augmentation généralisée de l’impôt sur le revenu » ni « de désindexation du barème de l’impôt sur le revenu. » Une surtaxe pour les entreprises dont les bénéfices annuels excèdent 1 milliard d’€, est également à l’étude.
Le non remplacement de fonctionnaires partants à la retraite, et le report de l’indexation des retraites au 1er juillet plutôt qu’au 1er janvier, a également été confirmé par le 1er ministre. Un report qui devrait permette une économie de 4 milliards d’€ sur le prochain exercice budgétaire.
Enfin, la piste d’une allocation sociale unique est de nouveau mise en avant. Elle avait d’ailleurs été proposée par Michel Barnier, lorsqu’il était candidat à la Primaire des Républicains, en 2022. Il n’avait alors recueilli que 24% des voix, se classant 3è. Une proposition reprise à son compte par Laurent Wauqiez, président des Députés de la droite républicaine. Elle serait alors plafonnée à 70% du SMIC, pour lutter contre l’assistanat, a précisé l’ancien président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.