Elle fait suite à l’obtention de décorations par le sénateur et ses proches. Une décoration facilitée par le général Benoît Puga. C’est le Parquet national financier qui a ouvert une enquête préliminaire en septembre dernier, pour « corruption », « trafic d’influence » et « prise illégal d’intérêts ».
C’est Médiapart qui a révélé l’affaire, et le PNF devra établir si oui ou non, Benoît Puga, alors Grand Chancelier de la Légion d’honneur, est intervenu pour faciliter ces décorations officielles, entre 2016 et 2023. Selon l’entourage du sénateur, cette « chasse aux sorcières » est typique de Médiapart, qui avait déjà évoqué l’affaire à demi-mot, avant les élections sénatoriales, en 2023.
Une affaire qui sonne comme un écho de l’annulation de la première élection de Jean-Pierre Bansard, annulée en 2018. Conséquence de dépenses engagées par le candidat, notamment pour le transport d’électeurs sénatoriaux. Une requête qui avait été suivie par le Conseil constitutionnel en juillet 2018. Il avait ainsi été remplacé par Damien Regnard.
Cette fois, son mandat n’est pas remis en cause par l’enquête pour, entre autres, trafic d’influence. En sus, le sénateur Jean Pierre Bansard, comme ses co-siégeant Evelyne Renaud-Garabedian et Jean-Luc Ruelle, continue à bénéficier de la confiance des membres de son association et des nombreux élus consulaires qui se sont présentés sur des listes affiliées à l’ASFE.