Le ministre des Français de l’étranger était invité aux 20 ans de l’AFE, qui a réunit 90 élus à Paris. En introduction, Franck Riester a affirmé que « les Français de l’étranger sont un pilier de l’influence de la France » dans le monde. Il s’est aussi présenté comme un homme pragmatique, à la recherche « de solutions opérationnelles ». Tous les partis étaient représentés dans la salle.
Le président du groupe Ecologie&Solidarité, Baptiste Heintz, a posé la question de la confiance accordée par le Ministre aux élus qui ne sont pas de son bord, en rappelant que Franck Riester n’avait pas encore rencontré ces élus.
Anne Rea, présidente du groupe Solidaires et Indépendants, a quant à elle regretté de « devoir tout recommencer à chaque nouvelle nomination » de ministre.
Un constat partagé par Laurent Rigaud, président du groupe de l’Union des Républicains, des Centres et des Indépendants. Des flous ressortent donc des dossiers de la résidence d’attache, ou encore du rôle des élus consulaires, puisque les ministres successifs n’ont pas les mêmes dogmes sur ces questions. Nadia Chaaya, présidente du groupe Les Indépendants, s’interroge aussi sur les évolutions du statut des conseillers des Français de l’étranger. Elle passerait, selon Nadia Chaaya, par le passeport diplomatique pour faciliter les déplacements des conseillers. Le groupe de la majorité, Indépendants, démocrates et progressistes, a demandé un élargissement des horaires d’ouverture de France consulaire, actuellement de 9h à 17h (heure de Paris), sans prendre en compte les fuseaux horaires. Le ministre promeut la tranche 7h-23h, mais rejette l’ouverture 7 jours/7, 24h/24.
Franck Riester qui s’est montré consensuel pour ce premier grand oral. Il a assuré que les coupe budgétaires souhaitées par Bercy, ne concerneront que les budgets dits « de réserve ». Ce qui ne touchera donc pas les bourses scolaires, notamment. Le ministre qui s’est dit « favorable » à la tenue des assises de la protection sociale pour les Français de l’étranger. Reste donc à Franck Riester de se montrer dans l’action désormais.