C’est l’Alliance solidaire des Français de l’étranger qui l’a annoncé vendredi. Ce chef d’entreprise qui oeuvra dans le transit, la logistique, le transport international, l’hôtellerie, mais aussi récemment en redonnant vie au groupe Solex. Il s’était également engagé au sein de la communauté juive en tant que dirigeant du consistoire de Paris et fondateur de la maison France-Israël. Jean-Pierre Bansard a également créé l’Alliance solidaire des Français de l’étranger en 2009, et était devenu sénateur en 2017. 

Les hommages ont afflué sur les réseaux, dont celui du Ministre des Français de l’étranger, Franck Riester, sur X. 

Jean-Pierre Bansard avait créé sa société de transit Bansard International en 1978 sur le site de Paris-Orly, arrivant de son Algérie natale. Il créera également la société de caution Laficau, en 1980, agréée par la Banque de France. Il achètera également des terrains à Rugis, pour y édifier des entrepôts demandés par les importateurs/exportateurs. Il créera également 11 Usines Center, chaîne de centres commerciaux spécialisés dans la vente de surplus de stocks. Jean-Pierre Bansard nommera également Evelyne Renaud à la tête de Bansard Liagre Entreprises, avant de se retrouver sénateurs ensemble. Propriétaire du restaurant Drouant dès 1986, il rénove également l’immeuble qui l’abrite pour sauvegarder le siège de l’Académie Goncourt. Jean-Pierre Bansard acquiert également les deux marchés les plus emblématiques des Puces de Saint-Ouen de 1989 à 2000. 

Son groupe, CIBLE, créera également des boutiques-hôtels à l’InterContinental de l’Avenue Marceau, Le Placide à St Germain-des-Près, ou Le Colette à Cannes. En 2004, Jean-Pierre Bansard rachètera aussi le groupe Solex, créant ainsi le premier e-Solex électrique en 2007. Et le groupe de Jean-Pierre Bansard s’oriente vers l’hôtellerie de luxe depuis 2016. Cette même année, il était classé 230è fortune de France par le magazine Challenges, et 147è en 2023, avec une fortune estimée à 900 millions d’€. 

Son aventure politique, elle, se déroulera en 3 temps. Candidat à la députation en 1988 aux îles de St Pierre-et-Miquelon, il se rétractera finalement quelques jours avant le scrutin. En 2010, il sera nommé membre de l’Assemblée des Français de l’étranger par le ministre des Affaires étrangères. C’est finalement en 2017 qu’il sera élu sénateur des Français établis hors de France et sera élu aux côtés d’Évelyne Renaud-Garabédian. Et après la saisine du Conseil Constitutionnel il est réélu sénateur en 2021 sous la bannière Les Républicains. 

Et c’est donc la suivante sur la liste, Sophie Briante-Guillemot, également secrétaire-générale de l’ASFE, qui devient sénatrice. Française d’Argentine, Sophie Briante-Guillemot a commencé sa carrière au Consulat de France à Buenos-Aires, et travailla également pour la première Banque de développement latino-américaine, avant de rejoindre le cabinet de Myriam El-Khomri, adjointe au Maire de Paris en charge de la Prévention et de la Sécurité. Elle était collaboratrice de Jean-Pierre Bansard, depuis 2018.