Si la réorganisation du système de trois zones n’est pas nouveau, l’idée d’une refonte en deux zones est à l’étude. Sauf que cette fois, le gouvernement semble décider à mener cette réforme jusqu’au bout.
Mais parmi les questions qui se posent, celle de savoir si les deux semaines de vacances seront consécutives, si elles se chevaucheront, ou si elles seront espacées. Et parmi les plus inquiets, les station de ski, car ce passage à deux zones entraînerait, de fait, la perte d’une semaine de haute saison. L’organisation des flux de vacanciers sera aussi à réorganisé. Il faudra aussi repenser le rythme de sept semaines de cours entre deux vacances. Car si les vacances de Pâques sont déplacées en mai, les professionnels de la Montagne seront une nouvelle fois pénalisés.
Et du côté de l’AEFE, les établissements de l’hémisphère nord sont calqués sur le rythmes des vacances françaises. Mais en cas de réforme, ces modifications s’appliqueraient aussi aux établissements français de l’étranger. Alors que dans l’hémisphère sud, les vacances s’adaptent aux usages locaux, et aux saisons inversées. Les modifications y seront alors aussi adaptées pour une application aisée, autant pour les élèves que leurs parents.
Emmanuel Macron a récemment évoqué des vacances d’été qui pourraient se terminer au 20 août, pour mieux répartir la charge de travail sur l’année. Or, pour les professionnels du tourisme, il s’agit d’une ligne rouge à ne pas franchir, car selon eux, la période de début juillet à fin août est celle où les tarifs sont les plus accessibles. Cette décision entraînerait donc une hausse des tarifs, pour rattraper la semaine de perdue. L’objectif majeur de la réforme sera donc de trouver l’équilibre entre la poursuite de la progression du secteur du tourisme, et le fait de ne pas pénaliser les touristes.